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États-Unis – Sierra Nevada
Après quelques soucis de GPS, nous voilà en route pour nos petites activités. La Death Valley est impressionnante, il y fait 40°C, et il n’y a pas un chat. Nous traversons des paysages désertiques à couper le souffle.
Lorsque nous arrivons à Mammoth Lakes, il est bien tard et nous pionçons directement jusqu’au lendemain.
Les calculs de Marie sur le trajet entre Mammoth Lakes et Yosemite Park sont un peu douteux… Il faut rendre la voiture avant 22h, et nous ne pourrons malheureusement pas faire le Glacier Point, site le plus impressionnant du parc. Dommage. Nous nous confectionnons un petit itinéraire sympa tout de même afin de profiter à fond de cette dernière excursion tous ensemble. Pas le temps de s’attarder à Mammoth Lakes, nous filons directement vers l’entrée Est du Yosemite Park, et commençons par le Tenaya Lake.
Dans notre guide, il y a une petite photo de ce lac avec un ours brun, et du coup on garde les yeux ouverts pour apercevoir cet animal que nous n’avons jamais vu, mais en vain. Ayant perdu un peu de temps le matin, il est déjà l’heure de déjeuner et nous nous posons tranquillement sur une table de pique-nique au bord du lac. L’ambiance est super sympa, et se joindront même à nous des petits oiseaux bleus tout mignons. Super.
Marie tente même une baignade un peu fraîche dans ce cadre fabuleux. Après avoir profité une heure des lieux, nous enchaînons directement avec la Yosemite Valley. Nous nous arrêtons à quelques reprises pour profiter de la nature, mais malheureusement nous ne pouvons pas réaliser une des nombreuses marches proposées. Nous nous rendons tout de même jusqu’aux Yosemite Falls qui ont l’air d’être bien impressionnantes. Nous débutons le chemin lorsqu’une famille de Français que nous croisons nous annonce que ça ne sert à rien de continuer… Il n’y a plus d’eau à cette période de l’année ! Flûte. Nous reprenons donc la caisse et quittons le parc par l’Ouest, afin de rejoindre plus rapidement San Francisco. Petit regret pour ce parc naturel donc, puisque nous n’avons pas pu en profiter à 100%, mais c’est le jeu, on ne peut pas tout faire dans la vie.
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États-Unis – Arizona et Utah
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États-Unis – Arizona et Utah
Cinq heures de semi-récupération pourrie plus tard, nous reprenons la route du Grand Canyon. Les paysages sur le chemin sont superbes. Nous arrivons sur place aux alentours de midi et découvrons le majestueux spectacle. C’est fabuleux. Nous dégainons les appareils photo et pixons à tout va les moindres recoins du site.
Nous effectuons une grande promenade le long des roches datant de 3 milliards d’années. Nous y resterons jusqu’au coucher du soleil, et nous repartons totalement vidés le soir même afin d’aller se piotter dans l’hôtel que Marie et Louisa ont réservé. C’est très cher, mais très beau. Nous avons deux lits king size, que du bonheur.
Après une petite erreur de parcours qui nous coûtera deux petites heures, nous repassons par le parc du Grand Canyon pour filer vers le lac Powell situé au nord-est, à 4h de là. Nous nous arrêtons au Desert Point, dernier point de vue du canyon sur la route.
Ça pionce dur pour Sev et Val à l’arrière de la bagnole pendant que les deux petites femmes roulent. Un bon petit pique-nique s’improvise sur une des plages du lac. Les couleurs sont dingues. Ce lac artificiel de 400 kms à l’eau turquoise est entouré de roches couleur ocre. C’est trop bien.
L’eau est super bonne en plus. Tout le monde se repose tranquillement pendant quelques heures sur sa serviette, lorsqu’un énorme orage s’approche de nous à grande vitesse. Il est donc temps de décoller. Les filles ont très peur sur la route lorsque de grands éclairs viennent s’éclater non loin de nous. Cela nous vaut de beaux cris de Japonaises, merci pour ce moment. Après quelques heures de route où nous ferons une énième pause Mc Donald’s, nous trouvons un motel près de Bryce Canyon afin d’y passer la nuit.
Jeudi matin, Val et Sev n’ont pas encore assez de sommeil dans les pattes. Le rythme des filles qui ont un physique de championnes olympiques est difficile à suivre ! Mais bon pas le choix, nous partons en direction du Bryce Canyon à une heure de route de l’hôtel. Nous débutons au Sunrise Point qui offre une super vue des gros pics de roches nommés hoodoos.
C’est assez ouf et nous souhaitons les voir de plus près. Nous entamons donc le Queens Garden Trail qui descend dans le fond du canyon. Nous passons par des petites portes formées par la roche, et descendons pendant 1,5km. C’est vraiment super sympa, et les photos fusent.
Vous pensiez que dans ce genre d’endroits nous étions les rois de la gâchette, mais c’est sans compter sur Marie et Louisa qui n’arrêtent pas de dégainer les smartphones pour prendre des photos. « Tu me prends ici ? » « Ha tu peux me faire la même ? » « Et la même de dos stp »… Ça nous fait bien marrer, et on a hâte de voir l’album photos dans quelques semaines ! La remontée du canyon est un peu plus compliquée que ce que nous pensions. Évidemment nous avons oublié l’eau dans la voiture, et donc on en chie un peu, mais c’est la vie. Après nous être réhydratés à notre convenance (c’est important), nous décidons de reprendre la voiture et de nous arrêter aux principaux points de vue. Fini les trails, étant donné que celui-ci était le plus simple et qu’on est short en time. Nous enchaînons donc avec le Sunset Point, l’Inspiration Point, et le Bryce Point. C’est vraiment très impressionnant et on en prend plein la vue.
Il est déjà tard et nous décidons de rebrousser chemin pour nous rendre à Vegas. Las Vegas, la ville de tous les excès. Dès notre arrivée sur le périf, tout est dans la démesure. Les pubs, les bâtiments, les lumières (alors qu’il fait encore jour) : on ne nous a pas menti ! Nous arrivons à l’hôtel vers 17h, profitons quelques instants de la piscine, et après une petite douche, nous nous rendons au Venitian, casino le plus grand de LV. C’est alcool gratuit dès qu’une serveuse passe, du coup nous sommes décidés à ne pas payer pour licher ce soir. Val se rend directement à la salle de poker tandis que Sev, Marie et Lou vont tester les machines à sous. Il y en a tellement, difficile de choisir. Les règles et les mises changent à chaque fois, c’est compliqué. Pendant que Marie et Lou s’en vont visiter les lieux (il y a carrément un faux Venise avec un faux ciel et des fausses rivières en plein bâtiment), Sev reste miser centime par centime histoire de rester assis pour picoler gratos. Les machines à sous ne sont pas sa tasse de thé et heureusement qu’il y a la Wi-Fi pour passer le temps. Vers 2-3h, Val rejoint son compère et même constat : après une quinzaine de verres, les effets de l’alcool ne se font que très peu ressentir. C’est la merde. Nous restons jouer un chouïa en espérant que ça change, mais c’est une défaite. Nous rentrons à l’hôtel vers 5h, le bide rempli de boissons en tout genre, juste histoire d’être mal demain. Ce n’est malheureusement pas la fin de notre soirée puisque nous galérons pendant plus d’une heure pour rentrer. Pas de trottoirs, nous devons courir pour traverser des Highways et tout. C’est vachement chiant. Petit tour au McDo histoire de prendre un petit dej tout de même, puis dodo.
Toujours pas de vraie pionce au compteur en ce vendredi matin, et on continue à en chier. Les filles sont à la piscine et nous ne tardons pas à les rejoindre. Elles décident de prendre la bagnole pour faire quelques emplettes au Outlet (magasin de vêtements de marque pas cher), avant de rentrer faire une sieste et visiter Vegas. Nous en profitons donc pour nous réveiller tranquillement dans l’eau de la piscine. Sauf que nous ne savions pas que « quelques emplettes » voulait dire « 4 heures »… 4 heures où évidemment nous sommes sans bagnole, et connaissant maintenant le supplice pour se rendre à pied en ville, il n’est pas question de marcher. Nous parvenons tant bien que mal à les contacter, et elles reviennent gentiment nous chercher pour nous déposer au Bellagio. Nous entamons notre visite par un spectacle de jets aux fontaines du casino (classique).
Nous déambulons ensuite à Paris et sa tour Eiffel, New York New York et sa statue de la liberté, avant de finir à l’Excalibur, impressionnant casino en forme de château en mode Disney.
Nous jouons deux heures et c’est le jour de chance de Seb qui gagne quelques ronds. Pas mal pour la soirée qui s’annonce. Nous rentrons à l’hôtel avec cette fois une bouteille de Popov en main (on ne va pas faire la même erreur deux fois). Nous avons oublié les cartes chez Alex, et nous nous retrouvons à jouer des dame de pique en réseau sur l’iPad, à la piscine de l’hôtel, pour occuper notre début de soirée (wouhou). À 22h, nous nous faisons virer par le gardien, et nous continuons donc comme des cons dans la chambre, en espérant que les filles ne rentrent pas trop tôt. Le timing est parfait puisqu’elles se pointent juste au moment où l’on commence à être attaqués. Bien qu’elles soient fatiguées de leur journée, elles veulent bien nous emmener en bagnole près des boîtes, beau geste. Nous tentons une première boîte électro, carte bancaire pour une entrée : 120$. Ça va les fils de putes ? Nous ne comprenons toujours pas comment une entrée de boîte peut être aussi chère, et pourtant on en a fait des conneries à Paname l’an passé. Après quelques discussions, le manager arrive pour rembourser la somme, pas mal. Val a une subite envie de jouer au poker, et nos chemins se séparent alors. Sev quant à lui rencontre un groupe de 6 Ricaines. La classe. Boîte de nuit pour l’un, casino pour l’autre : nous nous retrouvons le lendemain matin (à noter que Val est arrivé à 9h30 et que Sev s’est endormi dans la douche dans la nuit). Bien bien bien.
Marie parvient à décaler le checkout à 13h, bien joué. Le temps pour nous quatre de faire une dernière trempette et de boucler les sacs. Nous sommes samedi et Lou et Marie doivent rendre la voiture le dimanche soir à l’aéroport de San Francisco. Au programme avant ça, Death Valley, Mammoth Lakes et Yosemite Park. Journée chargée en perspective, ce qui n’est pas la nouvelle attendue par Val qui a dormi environ 2h. Dommage.
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États-Unis – Los Angeles (1ère prise)
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États-Unis – Los Angeles (1ère prise)
Nous arrivons sur LA à 8h du mat’ après une super nuit de mort dans l’avion. C’est avec gros plaisir que nous apercevons Alex qui nous attend à la sortie du terminal comme un ange. Avec Étienne, un pote à lui, ils sont venus nous chercher en voiture. Ça c’est un bon gars. Ils nous emmènent directement chez Alex où un petit dej’ magnifique nous attend. Croissants, Nutella et Nesquick sont au programme. Le mec a tout prévu. Nous profitons de ce festin dans un cadre idyllique, sur le rooftop de son appart situé à deux pas d’Hollywood boulevard.
Malheureusement Alex doit aller bosser, mais son stage de termine le soir même donc ce n’est pas trop grave. En effet, l’entreprise de meubles dans laquelle il travaille est en faillite. D’un côté, cela lui permet de faire un peu de business hors des sentiers conventionnels dirons nous, avec ce qui ne sera pas vendu dans le magasin. On reconnaît bien l’artiste. Cela tombe bien pour nous aussi car nous allons en profiter afin de dormir quelques heures. Le réveil en début d’aprèm fait un peu mal, mais nous sommes tellement heureux de retrouver la civilisation que nous partons d’emblée en vadrouille. Hollywood Boulevard et ses étoiles constitue notre premier stop. C’est très touristique et tout est très faux, c’est super marrant à voir et le tour est vite fait. Séquence émotion lorsque nous tombons par hasard sur l’étoile de Robin Williams (RIP mon frère) décédé quelques jours auparavant. De nombreux fans y déposent des fleurs et des petits mots doux. Nous arrivons non loin de là à l’entrée de Runyon Canyon qui est un petit parc montagneux d’où on peut avoir le plus beau panorama de la ville. La montée est rude et nous prend quand même une bonne heure. Le physique n’est pas au top après une « petite nuit » et le soleil tape beaucoup trop. De là-haut, nous pouvons apercevoir tout LA.
C’est immense, à perte de vue. Les maisons sur les collines qui entourent le célèbre Hollywood Sign (les lettres blanches) sont somptueuses. Ça sent l’oseille dans le coin. Nous redescendons en passant par les beaux quartiers résidentiels et terminons notre aprèm à la piscine de l’hôtel Roosevelt. Il y a des « pool party » (picole et danse) tous les jours ici. C’est d’un transat’ deux places que nous apercevons les premières belles femmes californiennes. Il y a 50% de refaites mais c’est quand même super sympa. Nous faisons des commentaires pendant deux heures comme des petits vieux sur les gens qui nous entourent. Normalement, Alex ainsi que la sœur de Sev et sa copine Louisa sont censés nous rejoindre, mais personne ne se pointe et comme nous n’avons pas de moyens de communication, nous décidons de rentrer chez Alex. Ce jeune homme arrive comme par hasard chez lui en même temps que nous. Les filles quant à elles ne nous rejoindront pas le soir, car elles sont dans les bouchons et se rendent directement à leur hôtel. Cela laisse donc la place aux jeunes que nous sommes de préparer une soirée festive. Nous commençons par déguster un In&Out qui est le meilleur burger de LA, parole d’Alex (ne pas oublier de préciser « Animal Style » pour tous les articles commandés). C’est superbe. Ensuite c’est achat d’alcool et c’est parti la rumba. L’apéro se passe sur le rooftop avec une température idéale, suivi d’une boîte de nuit jusqu’à 2h. C’est malheureusement l’heure de fermeture légale de presque tous les clubs ici. Quelle tristesse. Nous trouvons quand même un moyen de prolonger le plaisir comme d’hab. Nous rencontrons Dhelel, Sandra, Charlotte et Oscar dans la rue qui trouvent aussi que les Américains sont de belles tapettes sur les horaires. Alex nous dégote un after chez un de ces potes et c’est parti pour la deuxième mi-temps. Nous ramenons nos nouveaux meilleurs copains avec nous. Pour y aller, nous empruntons des « lyfts », moyen de déplacement préféré d’Alexandre. C’est super malin comme truc. Ce sont en fait des particuliers qui jouent au taxi quand ils en ont l’envie. Grâce à une application smartphone où l’on est tout le temps géolocalisé, en un seul clic notre position est donnée à un lyfteur qui est dans la zone. En deux secondes quelqu’un vient te chercher. Le paiement se fait automatiquement par l’Internet, c’est vraiment traître. Nous comprenons désormais l’addiction d’Alexandre à ce magnifique moyen de locomotion en cuite. Nous sommes une bonne vingtaine dans l’appart et l’ambiance est très bon enfant. Nous faisons plus ample connaissance avec nos nouveaux amis rencontrés dans la street. Les blagues fusent, c’est beau.
Première chose au réveil : In&Out. C’est plutôt malin de manger comme des gros dès notre arrivée. Marie et Louisa nous rejoignent enfin aux alentours de 13h. Elles sont venues avec une magnifique Mitsubishi Lancer qui nous accompagnera (Marie, Louisa, Sev et Val) pendant un trip de 8 jours. Nous décidons grâce aux conseils d’Alex d’aller chiller sur Santa Monica et Venice Beach.
C’est le temple des sportifs, des flambeurs, des belles femmes en rollers, des skateurs et des mecs tarés. Là on est en Amérique. Après un tour à la plage et une baignade plutôt fraîche, nous louons des vélos pour rallier Santa Monica à Venice Beach via le tracé longeant la plage. Vous l’avez forcément vu des dizaines de fois dans les films. On kiffe grave en tout cas, et nous ne savons plus où donner de la tête. Après cette fabuleuse aprèm’ de décuvage, nous retournons sur Hollywood, mais il y’a beaucoup de bouchons. C’est tout le temps comme ça dans cette ville, c’est plutôt relou. Les filles nous déposent chez Alex où nous faisons nos préparatifs de fiesta. Elles nous rejoignent plus tard, mais sont tellement sages qu’elles ne boiront pas. La honte. Les colocs’ d’Alex sont sympas, mais vachement bizarres. Ils travaillent forcément tous dans le cinéma et à chaque conversation, on ne sait jamais trop où ils veulent en venir. D’un côté, ils sont très souvent sous Marie-Jeanne à forte dose et ne lésinent pas sur la bibine à longueur de journée. C’est une belle vie quand même. Nous sortons dans un nouveau club « l’Avalon » qui ferme un peu plus tard. C’est rempli d’Asiatiques qui ont du pognon et qui seraient des Yacuza (gros gangsters chinois ou jap c’est pareil) pour la plupart. Une connerie de plus racontée par le petit Coudé. Nous y allons forcément en lyft, mais Sev a oublié son passeport et il doit donc faire le chemin inverse et revenir. Il emprunte donc deux nouveaux lyfts, avant de se rend compte qu’il n’a pas de blé. Même calcul, deux lyfts de plus. Lorsqu’il arrive en club, on est pas loin de l’heure de fermeture du coup. Il rejoint Val dans un premier temps qui est en session mytho avec une bande d’Arméniens et Alex ensuite qui tente de lui refiler une moche. Pas facile. Du coup Sev fait son petit bonhomme de chemin et rentrera après Alex et Val qui ont réussis à se retrouver à la sortie.
Nous ne laissons pas le mal s’abattre et nous dirigeons directement au Roosevelt pour une baignade bénéfique entourée de corps de rêve. Marie et Louisa nous rejoignent et se fondent parfaitement dans le décor. Bernic. Elles aussi commentent à tout va les faits et gestes des beaux gosses, mais critiquent beaucoup les femmes. Nous émettons quelques soupçons d’une possible jalousie de leur part, mais nous ne creuserons pas plus loin. Après cette activité très prenante, nous décidons d’aller visiter les studios de Warner Bros. Nous voyons plein de décors des séries pour filles que nous ne connaissons pas telles que « Pretty Little Liars ». Nous avons le droit à plein d’anecdotes de tournages sur Georges Clooney, Jurassic Park, Batman, Friends et plein d’autres choses. Nous voyons aussi l’envers du décor lorsque nous entrons dans le studio de la série « Hart of Dixie ». Quasi tout est filmé en intérieur, et le matos ainsi que les décors sont impressionnants. C’est insonorisé au max et on pourrait croire qui on est en extérieur alors que nous sommes totalement enfermés. Tout est fait pour tromper le spectateur et force est de constater que ça marche du tonnerre. Comme nous sommes dimanche (Alexandre…….), nous ne verrons aucune star et n’apercevrons aucun tournage. C’est très triste. La fin du parcours nous emmène dans les décors de toutes les villes d’Amérique. Nous passons par NY, Chicago, Washington ou encore Detroit. Tellement bien fait ! Nous sommes au final tout de même un peu déçus au vu des tarifs pratiqués. Une petite photo postiche pour la route :
Les filles décident de rallier San Diego le soir même. Nous avons vachement la flemme et préférons rester sur LA un soir de plus. En plus, Alex nous annonce que tous les clubs sont ouverts le dimanche. Marie et Louisa nous toperons sur la route du Grand Canyon le lendemain.
C’est donc l’occasion pour nous de ressortir. Pas encore rassasiés apparemment les types. Cette fois-ci les boîtes sont fermées comme nous sommes dimanche (encore une belle info du petit Coudé). C’est une défaite en perspective. Mais un manège étrange se trame au coin d’une rue. Nous voyons des jeunes rentrer dans un magasin et ne pas en ressortir. Nous allons checker le spot et une Chinoise nous dit de ne pas faire de bruit et de lui filer 10$ par tête. Elle nous emmène ensuite dans l’arrière-boutique où une soirée bat son plein. Nous sommes dans le temple des PD blacks et de la cocaïne. À l’étage en passant une porte, il y a une table de poker où des gros bras jouent avec des liasses. On se croirait dans les films c’est magnifique. Soirée super marrante en somme.
On a du mal à s’en remettre. C’est un peu too much. Nous loquons dans le lit d’Alex à regarder des vidéos de merde sur l’Internet et faire de bonnes blagues. Nous devons retrouver Marie et Louisa en périphérie de la ville afin qu’elles ne perdent pas trop de temps dans les bouchons, mais c’est extrêmement la merde pour nous car nous devons emprunter le métro et un bus. C’est sous un énorme cagnard et totalement dans le mal que nous prenons le métro pour rejoindre le downtown de LA et ensuite un bus pour l’est de la ville. Le point de rencontre est un centre commercial. Notre état de forme remonte en flèche lorsque nous constatons qu’il y a une flopée de magasins pas chers dans ce mall. Un énorme H&M s’offre a nous, où nous pouvons acheter des teeshirts pour 5$, des shorts et quelques slips si précieux pour Val. Une fois nos emplettes terminées, nous prenons la route à 4 pour quelques jours (Alex restant sur LA pour raisons budgétaires). Il est déjà 20h et nous voulons rouler quelques heures afin de se rapprocher le plus possible du Grand Canyon. Nous posons nos valises vers 2h du mat’ dans un motel de la fameuse route 66 pour une courte nuit de répit. Pas assez au goût de Sev et Val d’ailleurs.
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Pérou – Lima
Nous arrivons à la capitale avec deux petites heures de retard le lendemain. Il est déjà 14h et nous devons aller check-in. L’auberge est sympa, nous avons une chambre rien que pour nous. Une fois les affaires posées, nous trouvons un endroit sympa pour manger. Ça s’appelle le Mac Do. Pour une fois, gros plaiz, nous prenons un vrai menu.
Nous visitons ensuite les moindres recoins du quartier Miraflores, du parc Kennedy au front de mer, en passant par le marché artisanal. Dans ce marché, Val négocie l’achat d’un pull dans les petites échoppes. Toutes les vendeuses le trouvent bizarrement « muy guapo ». Elles sont prêtes à tout pour vendre le moindre article. Tellement chiantes que ça en devient marrant. Il y en a même une qui s’essaye au français et qui flatte Val d’un « Ho très beau tu ressembles beaucoup à Péruvien, très beau ». Bravo merci. Nous passons par un supermarché au retour pour nous acheter des pâtes pour les cuisiner à l’auberge. Gros plaisir.
Nous entamons (déjà) la dernière journée au Pérou par une balade le long de la côte en direction du pont des Soupirs, dans le quartier de Barranco. Il y a du pognon dans le coin. Les immeubles et villas sont plutôt pas mal, mais le pont des Soupirs est malheureusement en travaux. Normalement, c’est ici que les amoureux de la ville viennent flâner. Dommage, du coup on se lâche la main.
Après un tour dans ce quartier sympa, nous faisons une halte dans un resto chinois. Nous continuons notre promenade sans réel objectif dans les rues de la ville. Enfin, c’est tellement géant que nous n’aurons finalement pas visité grand-chose. Une petite coupe de cheveux peu onéreuse s’impose avant notre arrivée aux states, histoire d’être au top de la séduction. Nous trouvons un salon sympa, et pendant que Sev se fait tailler la touffe, Val fait copain/copain avec un coiffeur qui ne peut pas travailler, étant grippé. Pour une fois, le mec ne paraît pas PD. Mes couilles oui. Au moment des au revoir, le mec sert la pince de Val accompagné d’une petite caresse maligne. Putain de merde. Nous rentrons ensuite à l’hôtel où il nous reste pas mal de temps pour écrire le blog et faire nos préparatifs en vue de notre superbe vol Lima -> Los Angeles prévu à 1h30 du matin. Le vol dure 9h… encore une superbe nuit en prévision !