Pays

  • États-Unis – Los Angeles (2e prise)

    C’est le coeur lourd que nous quittons Berkeley, Nora et Sam. Merci pour votre merveilleux accueil ! Nous sommes tout même assez rapidement réconfortés par l’idée de rejoindre une nouvelle fois Alex à LA, ça sent la fiesta à plein nez. Nous prenons un petit bus de 6h30(pas de quoi nous effrayer) qui nous dépose sur Hollywood. En arrivant à pieds chez l’artiste, c’est sa coloc Laurène qui nous interpelle de la fenêtre : « Attendez qu’Alex vienne vous ouvrir ». Ça sent pas bon. En effet, le jeune homme s’est fait rousté la veille pour une soirée un peu trop bruyante sur son rooftop, s’est pris un soin quelques heures auparavant pour un loyer payé en retard, et, cerise sur le gâteau, n’a pas prévenu qu’on venait squatter pendant 5 jours. Bien joué ! Du coup nous entrons en douce dans sa chambre y déposer nos sacs, et partons directement à une dégustation de vins organisée par son pote Charles. Pizzas et bons vins pour 20$, nous ne nous en sortons pas trop mal pour débuter la soirée. Charles, né dans un domaine viticole, nous explique toutes les étapes de fabrication des vins, les infos sur les différents cépages…etc. Super intéressant. Une fois les denrées ingurgitées, nous prenons un lyft (très charmant) afin de nous rendre chez Étienne et Charles déglinguer un peu de Popov. Nous rentrons ronds comme des queues de pelles chez Alex, en espérant ne pas faire trop de bruit pour les colocs. Retour à LA validé !

    Lendemain matin sans pression, nous restons au lit pour récupérer. Dans l’aprèm, Alex se rend à une imprimerie en vélo pour reproduire son CV en vue d’un entretien le soir même. Le mec revient à l’appart à pieds : « Je viens de me faire tirer mon vélo ». Aïe le beau fixie à 300€, direction le commissariat de police du district. Nous l’accompagnons dans cette épreuve difficile, premièrement parce qu’on est des bons potes, et deuxièmement parce qu’il est temps de prendre l’air. Les flics n’en ont pas grand-chose à branler de cette histoire, mais au moins la victime aura un papier pour l’assurance en cas de besoin (il n’avait pas mis de cadenas donc c’est juste pour le geste). Il commence à se faire tard, et il faut maintenant oublier cette sale histoire. Le bidon de Popov en poche, nous partons à l’attaque sur les coups de 20h. Laurène et deux potes d’Alex nous rejoignent, nous nous amusons tous ensemble, et nous nous rendons ensuite à l’Avalon (pour changer). Soirée spéciale PD, on n’était pas prévenus… Des mecs qui dansent en slip partout, que des gays, pas une meuf. Laurène se marre bien, nous un peu moins. Après avoir niqué un peu de thunes en consos, nous partons faire l’after chez Alex. Bières et Vodka-Ice Tea, discussions de fatigués, musique… Angela et Rick les deux colocs d’Alex qui font chier se lèvent à 4h du mat’ pour faire la vaisselle. Le message est clair… Laurène cette chipie file dans sa chambre pour ne pas se faire engueuler, tandis que nous essuyons quelques réflexions désagréables. Allez au dodo.

    Le vendredi est une journée off pour Val et Sev. Alex quant à lui se rend à un festival électro (place offerte par ses potes, et tarifs impossibles à assumer pour nous). Nous tentons tout de même une petite sortie au Roosevelt pour une pool party, mais les vacances sont terminées et nous devons payer pour profiter de la piscine. Demi-tour appartement. Journée terminée.

    Alex rentre de son festoch à 6h du mat. Le mec s’est complètement fait avoir par ses « potes » : c’est lui qui a dû conduire pour le retour, et donc sieste oblige dans la bagnole avant de décoller. Nous quittons son appart vers midi pour une aprèm plage. Après un McDo bien crade (il en faut), nous faisons une heure de bus avec une tarée qui croit que Val lui fait des fucks. Marrant. Nous voilà à Santa Monica, et nous entamons la session Frisbee. Sérieusement, autant jouer avec une assiette en plastique. Le truc est tellement nul qu’on le jettera directement. Après avoir fait joujou dans les vagues, nous nous rendons à Venice Beach à pied histoire de mater un peu. C’est pas folichon, les vacances sont bel et bien terminées ! Nous prenons un bus puis un lyft pour rentrer, faisons les courses, puis reprenons un lyft pour l’appart d’Alex. Petit dîner sympathique : Poulet rôti et Penne au fromage. Nous enchaînons directement sur la Gilbey’s (vodka présentée dans nos articles asiatiques), et roulez jeunesse la soirée. Celle-ci est la plus belle : on ne peut pas tout vous dire, mais c’est du grand n’importe quoi… Parmi les choses à se rappeler, il y a le chinois au fumoir de l’Avalon, la rencontre de G et Bella, l’after avec le beau gosse qui couche avec un travelo, la chambre d’hôtel au 23e étage, la piscine du même hôtel (lunettes de soleil obligatoires), Alex le siffleur fou et le lyft retour à 15h le dimanche. Belle perf’.

    En plus de la fatigue de la nuit blanche et du lendemain de cuite, nous avons sensiblement taupé la maladie des colocs d’Alex. Un cocktail qui ne fonctionne pas du tout, et c’est une deuxième nuit sans sommeil qui s’abat sur notre gueule. Dommage puisque nous avons l’avion pour le Canada à 10h30… La côte ouest des États-Unis se termine sur un état déplorable, mais sur un souvenir inoubliable.

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  • États-Unis – San Francisco

    Il est enfin temps pour nous de visiter la ville n°1 dans le monde (selon le lonely) : San Francisco ! Notre copine Sam qui fait ses études ici depuis 4 ans nous a briefés sur les immanquables donc on est bien préparés. La première étape est un passage dans la Balmy Alley, où l’art de rue est roi.

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    Les peintures murales sont d’ailleurs souvent renouvelées, le mouvement étant encouragé par la San Francisco Art Commission. Vraiment sympa, mais en 10min c’est réglé. Nous enchaînons avec les Twin peaks, qui surplombent la ville, offrant ainsi un aperçu du Golden Gate Bridge et de tout SF.

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    Malheureusement, la violence du vent nous chassera sans trop tarder de ce beau point de vue. Nous redescendons la colline afin de nous rendre au Dolores Park (Sam’s best place). Ça fume, ça boit, ça bouffe, ça joue à des jeux inconnus (genre lancer une balle sur un trampoline et viser son collègue après rebond), il y a des mecs déguisés, des mecs en slip, des teams de gays, des teams de hippies, des mecs qui vendent des sachets de beuh comme si c’était des glaces… Ambiance !

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    Personne ne se prend la tête et tout le monde est là pour décompresser et profiter du temps ensoleillé, c’est beau ! Nous poursuivons notre visite de la ville dans le quartier de Haight Ashbury, où une vraie bonne ambiance se dégage. En revanche, ça reste le quartier des hippies et il y a quand même beaucoup de tarés et de clodos. Après une petite heure de marche dans les rues de ce quartier, nous prenons la direction de Alamo Square, qui surplombe une colline, offrant une vue imprenable sur San Francisco. Ce square est bien connu pour ses « Painted Ladies », rangée de maisons victoriennes aux couleurs pastel souvent utilisées comme décor de cinéma.

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    Nous faisons une petite pause ici pour jouer au trouduc, avec le quatrième sandwich de la journée pour Val… L’heure tourne et nous quittons les lieux afin de nous rendre au Pier 39. D’ici, nous apercevons Alcatraz (nous nous y sommes pris trop tard pour obtenir des billets de visite), et une farandole d’otaries qui font bronzette sur les quais juste a quelques mètres des touristes. Plutôt sympa !

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    Nous sommes déjà sous le charme de cette ville magnifique. Il fait vraiment bon vivre ici, et on respire vraiment avec toutes ces maisons entourant le downtown. Il faut maintenant analyser la vie nocturne pour en connaître toutes les facettes ! Nous débutons évidemment par un McDo (nous aurions dû signer un contrat de partenariat avec eux avant notre tour), avant de retourner à la voiture pour lancer la machine. On se fait un peu pitié à boire dans une bagnole, mais ça nous fait marrer. À minuit, nous partons à pied pour trouver une boîte, et nous rencontrons sur la route Fred et Alain, la cinquantaine et qui racontent autant de mythos que nous. Du coup on rigole bien tous ensemble à se dire des bobards. Mention spéciale à la question très classe que posera Sev à la fin « Au fait, je voulais savoir un truc. Mais vous êtes PD ? ». Le club dans lequel nous allons est bien pourri, mais on y entre par un toboggan donc c’est rigolo. À 2h du mat’, terminé, fait chier putain. Nous ne trouvons rien dans les environs et donc ça sera dodo plus tôt que prévu… Tristesse.

    Le cagnard nous arrive pleine gueule avec le soleil qui tape sur la vitre à 9h du mat. Comme le dirait Faf Larage : « Pas le choix faut y aller ». Nous partons vers la Lombard Street pour faire les loubards dans la voiture.

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    La « rue la plus sinueuse du monde » est surtout un énorme attrait touristique. Il y a tellement de monde qu’un flic doit faire la circulation, c’est assez ridicule. Par contre des rues justes à côté, nous avons une vue imprenable sur Alcatraz d’un côté, et sur le Golden Gate Bridge de l’autre. D’ailleurs, c’est le dernier jour où nous disposons de la voiture, il est donc grand temps de s’y rendre et de le traverser. Après 45min de bouchons, nous ne pouvons plus supporter d’être enfermés dans la voiture. Nous décidons donc de reporter cette activité à la fin d’après-midi et partons vers Baker Beach. Cette plage à une vue imprenable sur le pont.

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    Nous matons les gens (notre activité favorite) se la couler douce. Tout le monde a amené son pack de Corona et ses jeux, c’est plutôt malin. Après une petite baignade pour Sev, rappelant les températures d’eau de la Bretagne, nous quittons les lieux. Un peu rapide, mais nous avions oublié l’eau dans l’auto… en lendemain de cuite… Du coup on ne tient plus.

    Nous arrivons enfin sur le Golden Gate Bridge après une semaine d’interminable attente. On a vraiment la classe dans notre Ford Focus rouge, totalement assortie avec le pont. C’est dimanche donc les bouchons sont rois, et nous mettons plus d’une heure pour nous rendre de l’autre côté afin de réaliser la fameuse photo touriste. Mais bon on est contents quand même.

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    Après ce petit moment, il est temps de rendre la voiture à l’aéroport. Nous passons tout d’abord au McDo pour garder le ratio élevé (ça se bosse). En arrivant devant le garage de Hertz, nous pensons (un peu tard) à faire le plein. Allez c’est reparti pour un tour ! Une fois ce problème réglé, un autre se pose : nous devons ranger le bordel monstre de notre maison roulante et faire nos sacs. Cette petite activité nous prendra grosso merdo 45 minutes. Sam nous attend à 23h chez elle à Berkeley et nous sommes bien à la bourre. Nous prenons tout d’abord le train aérien de l’aéroport, puis le BART, qui est une sorte de métro, reliant notamment SF à Berkeley. Nous arrivons enfin chez elle à 1h du mat’, pas coolos les mecs. Le truc marrant, c’est qu’elle est arrivée de Miami une heure plus tôt, et que c’est la première fois qu’elle voyait son nouvel appart (qu’elle partage avec des colocs). Nous toquons comme des fleurs à la porte, et c’est la belle Nora qui nous ouvre. Les retrouvailles avec notre copine Sam sont remplies d’émotions. Pour la petite histoire, nous ne nous étions jamais vus sobres auparavant. C’est plutôt marrant. Nous nous racontons un peu nos vies et la belle nous montre sa chambre. Celle-ci est vide, comme prévu, et nous nous apprêtons à coucher par terre. Non non, Sam est bien trop gentille et va dormir dans le lit de Nora le temps de notre présence, et avait même commandé un matelas sur Amazon « qui servira toujours ». Le geste est tellement beau, nous ne savons que dire. Du coup on va se doucher et au dodo. Pour un lendemain de cuite, sacrée journée.

    Nous dormons comme des champions alors que Sam part chercher ses fournitures scolaires pour la rentrée du lendemain (haha) alors que nous sommes encore au lit. En début d’aprèm, nous prenons le BART afin de continuer la visite de SF, en espérant que Sam nous rejoigne plus tard. Nous arrivons dans le downtown et directement, à la sortie du métro, nous voyons la queue impressionnante pour le cable car. Nous rayons donc cette activité de notre liste (pas envie de perdre 3h). Nous nous posons sur la place d’Union Square et Flavien, un pote breton de Sev nous rejoint là. Plutôt sympa de voir l’artiste, étant donné qu’il est là pour une semaine complètement par hasard. En fait, il avait une semaine de formation avec son taf à Chicago, et sa boîte lui régalait un vol interne pour sa semaine de vacances qui suivait. Du coup il a choisi SF, et a vu notre petite photo de la plage la veille sur Facebook. Nous poursuivons donc la visite à 3, avec tout d’abord Chinatown et sa fameuse porte du dragon. Nous nous rendons ensuite une nouvelle fois au Pier 39 pour montrer les otaries à Fla. Il est heureux donc nous sommes heureux pour lui (beaucoup de bonheur en somme). S’ensuit un petit goûter au 7/11 et une petite bière en terrasse, tranquillement posés. Nous parvenons à contacter Sam via l’Internet, et malheureusement elle ne peut nous rejoindre sur SF aujourd’hui. En revanche, et c’est là que ça devient intéressant, elle nous annonce que des copines vont venir à l’appart ce soir et que Flavien est le bienvenu. Nous ne perdons pas de temps et partons à pied vers l’arrêt de BART le plus proche. De retour à Berkeley, nous passons au Trader Joe pour faire les courses, et nous y croisons nos deux préférées Sam et Nora, en train de faire leurs emplettes également (encore des retrouvailles pleines d’émotions). Ici, la Popov 1.75L à 10$ n’existe pas… En revanche, un substitut plutôt original et spécialement préparé pour Trader Joe nous fait de l’oeil : The Vodka Of The Gods. La grande classe. Petite photo souvenir tout de même :

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    La soirée sera vraiment sympa, les gens sont fabuleux, mais la vodka des dieux aura malheureusement raison de Sev. Pourtant en pleine forme au début, ce dernier sera retrouvé dormant sur le sol de la salle de bain. N’est pas dieu qui veut. Valentin et Flavien finiront la soirée à deux sur la table de la cuisine, et ce dernier rentrera tout de même en tacos (45$) pour profiter de sa chambre d’hôtel (130$). Blindé le mec.

    Le lendemain est un peu compliqué, mais les pâtes Mac’n’cheese nous sauvent un peu. Sam est en cours le matin et au travail l’après-midi la pauvre. Elle nous rejoint vers 17hchez elle et nous partons faire la visite du campus de l’université de Berkeley, où elle étudie. C’est impressionnant. Il y a tout de même près de 40 000 étudiants ici ! L’atmosphère est vraiment appréciable, plusieurs personnes fument la pipe dans le parc, d’autres font du sport… À ce propos, nous demandons à Sam se que fout une fille à courir avec un balai entre les jambes : « Il y a des équipes de quidish ici, et il y a même des sélections pointilleuses pour les intégrer ». LOL. Pour les vieux lecteurs qui n’ont pas accompagné leurs enfants au cinéma il y a quelques années, le quidish est le sport officiel d’Harry Potter. Sam nous emmène ensuite vers les dortoirs et maisons de fraternités. Elle nous explique comment ça picole ici, et les processus d’entrée dans les maisons. Ça nous ferait bien rêver une petite année étudiante ici ! Nous terminons par une nouvelle expédition au Trader Joe pour le dîner, avec l’achat notamment du plat préféré de Nora, les pâtes Alfredo au poulet (surgelé), particulièrement crade. Nous nous couchons repus, avec l’appréhension des adieux du lendemain matin. Nous espérons vraiment que ces petites femmes nous rendront visite en France dans les années à venir.

    P.S. Une pensée à Darleen qui n’a pu partager ces beaux moments avec nous seulement via sa webcam (on l’attend aussi en France !). <3

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  • États-Unis – Californie du Nord (Route du Sud)

    Notre dernier stop avant de rendre la voiture se fait évidemment au McDo journalier, afin de se recharger en protéines et en graisses. Ça requinque. Petit tour sur l’Internet juste pour se rendre compte qu’il n’y a plus un seul hôtel de disponible à SF, sauf à 120$ la nuit… Ça sent la merde. De plus, notre copine Sam (rencontrée pendant une cuite au Chili) qui habite dans le coin ne revient que la semaine d’après. Nous décidons donc de relouer une auto et de pioncer dedans pour le moment. De retour non loin de l’aéroport à l’agence Payless, qui pourrait s’appeler Paymore ou Paybatards, nous rendons les clés, disons au revoir à Marie et Louisa qui vont dormir dans l’aéroport en attendant leur vol matinal (au final elles aussi sont un peu à la rue), et c’est le début de la galère pour nous. Premièrement, on se renseigne pour faire un « One way » entre SF et LA (louer une voiture ici et la rendre à Los Angeles). Nous faisons bien comprendre au mec que nous sommes short en budget, mais ce dernier prend quand même la trace de la carte de Val pour lancer le processus de loc. Prix de la location à la semaine pour un One Way : 1900$. Va bien te faire mettre. Les prix en rendant la bagnole sur place sont beaucoup plus honnêtes, mais c’est sans compter sur la petite surprise finale : « underage fee », moins de 25 ans donc ça fera 200$ de plus. C’est dur à encaisser. Le mec de l’agence fait sa classique réduction mytho et nous refusons donc de prendre la caisse tout de suite. Nous prenons une navette pour l’aéroport afin d’analyser les différentes agences de location sur place et avec l’Internet. Il est maintenant 22h30, et c’est parti les recherches. Pas le choix : nous devrons bel et bien raquer le underage fee. Nous nous renseignons une nouvelle fois sur un One Way pour LA, et là le petit manège du manager commence. -« J’ai entendu One Way ? S’ils prennent ma special car, et que tu rentres ce special code, voilà, hop ça ne fait que 600$ la semaine, soit presque moitié prix. Allez bonsoir messieurs-dames. » Prends-nous pour des cons.
    Bref après quelques heures de galère, nous voilà avec une Ford Focus que nous devons ramener la semaine suivante au même endroit pour 350$. Ça le fait. Il est plus de 1h du mat, ça nous pompe l’air. Nous trouvons un spot de pionce en un quart d’heure, on n’a pas de van donc on se fait moins chier qu’en Australie. Sièges baissés, molleton, masque de nuit et boules quies. Top départ.

    Le réveil s’effectue aux alentours de 9h30, pas si mal pour une nuit dans une auto. Le temps de se bouger, il est presque midi quand nous débarquons au McDo. Nous y allons vraiment à contrecœur (bernic), mais nous avons besoin de l’Internet donc pas le choix. Après l’établissement de l’emploi du temps des prochains jours, nous partons dans la Silicone Valley afin de trouver un boulot pour Sev (re-bernic). Plus sérieusement, nous souhaitons analyser les cadres de vies des différentes grosses entreprises du coin et espérons pouvoir visiter quelques locaux. Nous commençons par Facebook, et première bache. Pas de visites, la seule chose que l’on peut faire est une photo avec le panneau devant ma compagnie.

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    Nous enchaînons avec Google, et là ça ne déconne plus. Le campus est énorme et ouvert au public. Ils mettent des petits vélos à disposition de tout le monde pour se déplacer, c’est vraiment sympa.

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    Dès notre arrivée, nous voyons les terrains de foot pour les employés, et également des mecs jouer au foot contact (explications video). Ambiance de rêve. En nous baladant entre les bâtiments, nous croisons uniquement des mecs avec la banane. Ils sont contents d’être là, ça fait plaisir. C’est la classe de bosser là, mais ça reste pour les mecs un peu meilleurs que nous, dommage.

    Nous terminons notre tour à Cupertino, pour visiter Apple. Lorsque nous arrivons, le store est fermé et une nouvelle fois pas de visite possible. Nous croisons beaucoup plus de geeks, et sommes étonnés qu’ils aient encore des iPhone 4 en guise de téléphone de fonction. Avec le blé qu’à la firme, ils pourraient au moins leur filer les derniers modèles.

    Après cette belle aprèm dans la vallée de l’informatique, nous arrivons à Monterey et trouvons une petite rue sympathique pour dormir (après un McDo bien sûr). Bonsoir.

    Le petit réveil à 11h15 fait du bien, belle récupération. Nous démarrons notre maison mobile en direction de la côte. Nous nous arrêtons prendre une petite douche méritée non loin d’une plage, et continuons notre route vers la 17 Mile Drive. Cette road est très connue aux USA. Elle longe les énormes maisons de toutes les stars américaines et le fameux golf de Pebble Beach. L’entrée pour un véhicule s’élève à 10$, ça le fait. Nous nous arrêtons à plusieurs points de vue vraiment mignons, où l’Océan Pacifique vient se marier avec la Terre (c’est beau).

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    Un nouveau point de vue quelques mètres plus loin nous permet d’observer les lions de mer sur un rocher. Ils sont trop mignons à sécher puis retourner dans l’eau, et ils font un bordel monstre à gueuler c’est plutôt marrant.

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    Par contre ça pue le poisson digéré assez violemment. Nous nous posons un peu plus loin pour pique-niquer dans un cadre idyllique.

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    En continuant sur la 17 Mile Drive, nous entrons dans un bois et croisons d’énormes baraques de milliardaires qui ont vraiment la classe. De l’autre côté de la route, nous apprécions la vue sur le Lone Cypress, un cyprès solo sur son rocher, qui est un des emblèmes de la Californie.

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    Nous terminons cette fameuse route avec Pebble Beach, mondialement connue pour son parcours de golf hardcore. Ça sent un poil le pognon. Boutiques de golf, les gens sont bien habillés et la plage n’est pas accessible pour des petits pauvres comme nous, dommage. Juste après, la plage de Carmen est quant à elle ouverte au public et est super mignonne. Nous flânons ici toute l’après-midi, puis retournons au McDo de Monterey pour le package bouffe/Internet (c’est un rituel), et nous dormons de nouveau au même spot que la veille.

    Mercredi, nouveau programme : nous débutons par une balade pédestre à Lobos Point. Au niveau des panoramas, ça ressemble beaucoup à la 17 Mile Drive et même à la côte sauvage de Quib’ par endroits. Nous voyons encore plein de lions de mer sur les rochers. Nous finissons la promenade en face de l’île aux oiseaux où des centaines de pélicans et cormorans s’entassent.

    Après cela, nous reprenons la route vers Big Sur. La grande classe : le Pacifique vient cette fois s’échouer sur d’énormes falaises, et il y a aussi des petites criques où l’eau est turquoise. Nous apprécions le spectacle du haut de ces montagnes, où chaque virage nous propose un nouveau point de vue superbe.

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    Nous retournons ensuite à Carmen pour nous balader dans le bourg, et voir le restaurant de Clint Eastwood (qui a d’ailleurs été maire de Carmen deux années durant). Nous terminons la journée par une petite limonade dégueu dans un café sympa. Nouvelle nuit sans encombres dans la bagnole à proximité de Santa Cruz, complétée par une journée off sur la belle plage du même nom. Écriture du blog, sieste, balade à la fête foraine et beach-volley rythment ce jeudi ensoleillé. Ambiance détente.

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    Le lendemain, nous retournons dans la Silicone Valley pour visiter le campus de l’université de Stanford. Rivale de Harvard, du MIT, de Cambridge, de Berkeley et de Yale, cette école un poil onéreuse bénéficie d’un avantage de poids qu’est le climat. En prime, le parc de 3200 ha, les 19 bibliothèques, le stade nautique et le terrain de golf viennent combler les étudiants. Nous avons le droit à une petite visite guidée par un étudiant afin de glaner pas mal d’infos pour la rentrée des classes. Malheureusement, nous nous y prenons un tout petit peu trop tôt et les cours n’ont toujours pas repris, du coup c’est plutôt calme. La visite est tout de même très intéressante, et on voit qu’un bon nombre de génies de la Vallée vient d’ici : Hewlett et Packard par exemple, ou encore Sergey Brin et Larry Page, fondateurs de Google à la fin des années 90. C’est un autre niveau…

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    Une fois la visite terminée, nous prenons le temps de naviguer dans cet immense campus en voiture, pour voir les maisons de fraternités, les chambres d’étudiants, etc. Nous nous dirigeons ensuite vers le McDonald pour savourer une nourriture inconnue (on aurait dû les compter). Comme vous pouvez le voir, nous avons nos petites habitudes, et c’est donc au tout premier spot de pionce, proche de l’aéroport de San Francisco, que nous passerons la nuit.

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