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Australie – Whitsundays (Airlie Beach)
Pour notre première journée à Airlie Beach, nous avons réservé un bateau pour visiter les îles Whitsundays. Nous nous présentons donc au port pile à l’heure, et un mec nous indique que notre truc est en fait un peu plus loin. Nous nous traçons et arrivons au bon ponton. Personne, et nous voyons pourtant le bateau de notre compagnie… Ça sent un peu la merde, mais la fille de l’accueil nous rassure en nous disant qu’ils vont arriver. 3 allemandes qui ont booké le même tour que nous arrivent. Nous attendons 10min de plus, et la fille de l’accueil appelle la compagnie ; verdict : le tour a été annulé pour aujourd’hui, mais personne ne nous a prévenus. Super sympa. En plus il fait super beau donc ils ont forcément annulé car il n’y avait pas assez de monde. Heureusement pour nous, contrairement aux allemandes, nous avons un jour de plus à Airlie Beach et réservons notre place pour le lendemain. Ça chamboule quand même nos plans, nous qui voulions picoler le soir même. Nous passons le reste de la journée à flâner au lagoon, et rencontrons deux québécois quinquagénaires super sympas qui font le tour de l’Australie en van. Daniel et Lise de leurs prénoms nous font bien marrer et nous mènent à un super spot pour la nuit dégoté par Captain D qui avait fait des tours de repérage plus tôt dans l’aprèm. C’est donc dans la sérénité que nous nous endormons dans ce coin paumé tout près de la ville.
Nous sommes réveillés par les tourtereaux avec leur van qui met un certain temps à chauffer… On leur pardonne tellement ils sont mignons. Nous nous rendons au ponton, et cette fois c’est la bonne. Nous sommes 40 sur le Big Furry et partons enfin pour cette activité mythique de la côte Est australienne. La matinée se résume par une session de snorkeling une nouvelle fois bien nulle en raison de la visibilité. La suite est plus réjouissante, lorsque nous arrivons à la fameuse Whiteheaven Beach sur laquelle on peut trouver le sable le plus pur au monde ! Dès que nous posons un pied par terre, ça couine, en raison des 99.9% de Quartz présent dans le sable (info pour le physicien vannetais). La plage est vraiment magnifique bien qu’elle ne soit pas déserte… Nous sympathisons avec Paul de Quimper, le seul autre français sur le bateau. Nous l’avions un peu pris pour un blaireau au premier abord, avec son bouc noir et ses cheveux teints en blond. Au final il est sympa, même si c’est pas une lumière. L’équipage nous prépare un repas bien copieux sur la plage (en compagnie de gros lézards monitor) et une fois que tout le monde a fini, le capitaine nous dit même de tauper tout ce que nous voulons pour le soir.
En bons raclos que nous sommes, nous prenons un sac plastique et versons salade de pâtes et pommes de terres. Pas du tout appétissant, mais ça fait un repas gratos (vu les prix en Australie, on ne crache pas dessus). Nous enchaînons la journée par une ballade dans la forêt où nous grimpons un mini col. Nous lâchons les mecs ici, trop défoncés par le pétard qu’ils avaient fumé au dessert, et incapables de continuer la marche. Nous continuons le chemin et croisons une énorme araignée bien dégueulasse :
Sans le savoir, le chemin que nous avons emprunté revient en fait à la Whiteheaven Beach. Pas de retour à faire du coup, et nous sommes même là avant Paul.
Une heure plus tard, nous décollons de là et apprécions les différentes îles que nous croisons sur le chemin du retour grâce aux explications du skipper, et notamment cette île qui a la forme d’une tête de singe :Le coucher de soleil sur l’eau est vraiment sublime, et conclut parfaitement cette première partie de journée pour nous…
De retour à Airlie Beach, nous nous rendons au macdo pour deux cônes, puis deux cheeses… Il est grand temps de picoler, et nous décidons de poser le van au même endroit que la veille, quitte à marcher 40min aller et 40min retour pour aller en boîte. En arrivant au spot, le van de nos deux québécois préférés est encore là, alors que nous pensions qu’ils partaient dans la journée. Belle surprise ! Nous discutons avec eux en buvant quelques verres de vodka avant de les quitter pour de bon. Nous échangeons quand même les mails et ils nous invitent même chez eux au Canada en septembre pour visiter les grandes plaines. Nickel ! En arrivant en boîte, nous nous perdons rapidement de vue (ça change). Val croisera dans cette soirée une lorientaise qui a fait plusieurs soirées à la douche et qui lui balance un petit : « je te reconnais, j’étais dans la navette avec toi une fois, tu voulais aller au River Side mais le chauffeur ne voulait pas. » Super histoire ! En sortant de là, nous nous retrouvons pour un dernier stop au macdo. Jeu d’acteur de la part de Sev qui ramasse un ticket de caisse : – « ça fait 10min que j’attends mes deux burgers… » Froncement de sourcils de la meuf qui finit par offrir les deux sandwiches. En même temps, il y a tellement de mecs bourrés dans le resto qui lui commandent des conneries que c’est plutôt easy.
Après une très courte nuit, nous nous rendons au lagoon pour essayer de siester dehors avec les boules Quies. Ça ne fonctionne évidemment pas, et d’un commun accord, nous décidons de faire de la route plutôt que de perdre notre temps à décuver. Pas cons les mecs. Après avoir englouti la fameuse salade de la veille, nous enchaînons tout de même 7h de route dans le dur pour Rockhampton, pas mal. Nous ne croisons que très peu de voitures, et apprécions les couleurs du ciel à la tombée de la nuit.
Nous nous arrêtons au Caltex avec les camions et déglinguons une sacrée dose de pastas comme il se doit en lendemain de fête.
Au réveil, nous nous dirigeons vers Rockhampton et effectuons une petite visite de la ville. Nous passons par la Quay Street, connue pour ses vieilles bâtisses coloniales. Pas dingue mais c’est appréciable de découvrir le peu de culture présente dans ce jeune pays. Nous allons ensuite nous promener dans le jardin botanique ainsi que dans le zoo de la ville. Les entrées y sont gratuites pour une fois, et cela nous offre un peu de répit avant de reprendre la route en milieu d’aprèm direction Hervey Bay. Nous n’avons d’ailleurs pas le courage d’effectuer tout le chemin, qui paraît interminable. Nous nous arrêtons donc en début de soirée à 1h du but afin d’y passer la nuit.
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Australie – Magnetic Island (Townsville)
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Australie – Magnetic Island (Townsville)
Nous arrivons dans la soirée à Townsville avec un objectif premier : trouver un barbecue éclairé afin de nous faire nos pâtes. Grâce à notre outil de voyage signé Apple, nous trouvons sans soucis et nous lançons pour une heure de cuistoche. En soit ce n’est pas si long à faire, mais chacun se fait sa petite popote pour le dîner et le lendemain soir. Il est maintenant l’heure de se coucher sur le parking d’un BP une nouvelle fois indiqué sur notre application. Très bon spot, et pour la première fois nous tentons d’accrocher la sorte de tente au coffre de notre bagnole afin d’avoir une nuit plus fraîche et plus d’espace pour pioncer. Après quelques minutes de compréhension du système d’accroche, le résultat n’est pas mal du tout.
Comme d’habitude, le soleil se lève côté voiture et non pas côté arbre. Dommage, on crame au petit matin. Après un petit dej, nous nous rendons à l’embarcadère pour Magnetic Island. Le bateau part dans 5 minutes. Merde, on donne tout ce qu’on a, on gare le van au parking payant, on prend notre sac, on court, on paye les billets, on saute dans le bateau. Yes ! L’adrénaline redescendant d’un cran, nous nous rendons compte que nous avons oublié nos affaires de snorkeling, nos appareils photo et nous avons payé les billets plein tarif alors qu’avec la carte étudiante de Sev nous aurions payé 10€ de moins chacun. Mother fucker. Nous voyons avec la skipper s’il est possible de rester dans le bateau et faire le retour pour aller chercher nos affaires. La fille est très sympa et accepte sans problème, mais logistiquement parlant, nous ne serons sur l’île que vers 11h. Tant pis, nous ne ferons pas de snorkeling et nous prendrons les photos avec l’iPad, c’est la vie. Nous descendons donc du bateau et allons nous renseigner au point d’information sur les activités à faire. Une fille nous explique ça, et nous indique que nous devons prendre le bus pour nous déplacer sur l’île. 8$ chacun en plus, mais pas le choix. Elle tend l’oreille et nous annonce que le bus vient de partir et que le prochain arrive dans 40min pour le prochain bateau. Super, on enchaîne les performances aujourd’hui ! Du coup c’est soit on attend 40min pour rien, soit on revient sur l’île dans 1h30 avec tout notre matos. Nous remontons donc dans le bateau direction Townsville. Belle défaite. À 11h, nous voilà enfin prêts à visiter l’île et grimpons dans le bus. Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons à Geoffrey Bay pour snorkeler. Le magasin de plongée où nous souhaitons glaner quelques infos est évidemment fermé. Nous nous lançons donc de notre propre chef dans l’eau. La visibilité est complètement pourrie et au bout de 30min de palmage, nous décidons de sortir de là. Il est midi et nous avons passé une excellente matinée !
Heureusement pour nous, l’après-midi va régaler. En premier lieu, toujours près de la baie Geoffrey, nous apercevons quelques wallabies gambader près de nous.
Nous reprenons le bus pour faire une petite randonnée au fort de l’île un peu plus loin. Nous apprécions la beauté de l’île avec des points de vue surprenants, et nous sommes très heureux quand nous voyons nos premiers koalas perchés en haut d’un grand eucalyptus ! C’est apparemment l’heure du déjeuner puisque ces derniers se réveillent devant nous pour aller déguster quelques feuilles. C’est vraiment sympa de voir ces peluches dans un milieu naturel et non enfermés dans un zoo !
Après cette marche d’une heure, nous nous rendons à pied à la baie Horseshoe en passant par des très beaux chemins où la végétation et les oiseaux sont d’une grande diversité.
Nous verrons même nos premiers kangourous vivants (les 2 autres aperçus jusqu’ici étant morts sur le bord de la route). Nous nous posons finalement sur la plage 1h en attendant le bus retour pour le bateau.
Nous n’avons pas pu voir toutes les baies et chemins de l’île, mais nous avons vraiment apprécié la beauté de Magnetic Island. Certes le début de journée a été chaotique, mais la récompense est là au final. De retour sur le continent, nous retournons au bbq pour manger le reste de nos délicieuses pâtes. Le lendemain matin à 4h45, il y a la demi-finale retour de la C1 (Bayern-Real), et nous cherchons un endroit où regarder ça. Casino, McDo, KFC… Personne n’est ouvert à cette heure. Petite défaite, mais du coup nous prenons un petit cône à 0,30$ au domac pour nous remonter le moral (ce ne sera pas le dernier de notre périple australien). De retour au BP pour la nuit, nous voyons la salle TV. Pourquoi chercher plus loin ? Le match est diffusé sur une chaîne publique donc tout va bien !4h45 donc, Sev se lève comme prévu mais Val reste au plumard. Super Sergio Ramos démonte les bavarois à Munich, le Réal se qualifie pour la finale et ça fait plaisir pour débuter la journée ! À noter que pour la deuxième mi-temps, Sev est en compagnie de routiers prenant leur petit dej, et pas vraiment fans d’avoir du foot au réveil. Dommage pour vous les gars, fallait se lever plus tôt.
Direction le lagoon de Townsville pour un petit bain matinal… Fermé. Bon, les douches sont tout de même ouvertes donc nous en profitons pour un lavage gratos. Nous nous rendons ensuite au Castle Hill, pour une petite marche de 1h où la vue à 360° sur la ville est magnifique.La visite de Townsville se poursuit avec le jardin botanique, où nous pique-niquons une nouvelle fois des sandwiches au pain de mie dégueu. À part ça le parc est très sympa.
Nous ne traînons pas car nous avons prévu de faire le Billabong Sanctuary, un zoo où il est possible de prendre des photos avec un koala dans les bras. Nous arrivons et la fille de l’accueil commence à faire sa conne. Déjà elle n’accepte qu’un tarif étudiant car on ne peut présenter qu’une seule carte (c’est vrai qu’elle ne peut rien faire, son salaire dépend sûrement du nombre d’étudiants qu’elle laisse passer…). Ensuite elle nous indique que la photo du koala est à 20€ mais que nous pouvons shooter directement avec notre appareil, donc pas besoin de payer (ce qui s’avérera être un mytho). Nous entrons donc dans le parc juste à temps pour le déjeuner des crocos. Les bêtes sont super impressionnantes, et on comprend mieux pourquoi il faut éviter de se baigner en Australie.
Les autres animaux sont beaux, on donne à manger aux kangourous, on voit un spectacle d’oiseaux (dédicace à Madjah qui aurait bien flippé), et on assiste à un petit atelier avec deux serpents avant de pouvoir prendre les fameuses photos koala. Manque de bol, nous sommes obligés de payer même pour pouvoir shooter avec notre propre appareil. Super, nous avons déjà payé 40€ l’entrée et nous n’avons clairement pas 20 bales à mettre dans une photo. Merde. Valen laisse un petit mot doux pour les futurs visiteurs français dans le livre d’or, et nous nous cassons de là un peu énervés en direction d’Airlie Beach. Nous nous arrêtons pour la nuit à Prosperine, et tournons pendant près d’une heure pour trouver un nouveau spot de pionce au fond d’une impasse. Nous installons la tente, caleçons, boules Quies, et une fois bien installés… Toc toc toc ! Un gros barbu qui a attendu qu’on soit bien dans notre plumard nous dit gentiment de partir : « It´s not a fucking camping site, get out right now before I call the cops ». Nous renfilons nos falsards, et un deuxième lascar arrive : -« what are you doing here? » -« sorry, we are leaving » -« yeah, you should do this fucking quickly ». Hey les mecs on se calme maintenant ! Nous quittons donc le quartier, puis la ville et trouvons sur la route un chemin paumé où nous passons la nuit.
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Australie – Cairns
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Australie – Cairns
Après une nuit complète (1h de pionce chacun) dans l’avion comptant deux belles escales, nous débarquons en Australie comme des fleurs, dans le pays le plus cher jusqu’à présent. Petit problème, Val ayant égaré sa carte bancaire à Bali (une nuit), ça s’annonce coton pour tout régler avec la seule carte de Sev. Qu’à cela ne tienne, nous prenons un taxi de l’aéroport de Cairns à destination de la compagnie Spaceships où nous allons louer notre van. 40$ pour 10min de bagnole, tranquille. Ça change de l’Asie putain. Vers midi, nous rencontrons Maddy, un employé de Spaceships, qui s’avère être un beau connard. Nous lui montrons nos échanges de mails avec un autre interlocuteur, indiquant un prix last minute qui nous permet de gagner une centaine de dollars sur le mois. Il se montre tout d’abord perplexe puisqu’il n’a plus qu’un seul van à louer (parmi les 4 garés derrière la boutique), mais nous lui montrons bien que nous ne sommes pas prêts à revoir les prix à la hausse. Le mec nous demande maintenant quel type d’assurance nous souhaitons contracter. 3 choix s’offrent à nous : une à 30$ par jour, une à 15$ par jour, ou pas d’assurance. Petit budget oblige, nous optons pour la dernière option. Il est maintenant temps de payer et de partir à l’aventure ! 1000$, clic clac boom ça passe easy. Oui mais voilà, vu que nous ne prenons pas d’assurance, nous devons également déposer 3000$ qu’ils ne débiteront que si nous avons un souci avec la bagnole. Le problème c’est qu’avec les plafonds de la carte de Sev, la carte ne passe pas. Il est 4h du matin en France, donc pour appeler la banque ou qui que ce soit c’est foutu. Sev tente tout de même quelques manips sur le site de la Société Générale pour trouver comment lever les plafonds ou contacter quelqu’un à n’importe quelle heure pour les voyageurs… En vain. Nous essayons donc de voir avec Maddy pour lui laisser nos passeports et revenir une fois que nous aurons appelé la banque… -« arf, sorry, it´s not possible ». Il ajoute que demain c’est férié, après-demain c’est samedi, dans 3 jours c’est dimanche, et qu’il ferme ce soir à 16h pétantes (8h en France). Ça s’annonce compliqué avec un débit de 900$ dans notre gueule pour rien, et aucun autre moyen prévu pour dormir et nous déplacer en Australie. Pas le choix, nous devons trouver un arrangement. Maddy ne veut rien entendre et ne nous donne aucune alternative possible. Bon on va tenter d’appeler un numéro 24h de la Société Générale sans grand espoir. Hey copain, on peut appeler en France pour essayer de débloquer la situation ? -« arf, sorry, France? it´s not possible ». Merci. Allez on se décourage pas les gars, on va mettre 10€ sur Skype pour appeler les numéros en France. Ceci étant fait, le numéro 24h de la banque est en fait un numéro de VISA, et notre interlocutrice au téléphone ne peut rien faire pour débloquer les plafonds. Nous nous y attendions. Dernière solution dans notre botte, attendre 15h (7h en France) pour réveiller Marco dad of Val et lui soutirer son numéro de CB, histoire qu’il se fasse encore pirater dans quelques mois… Les minutes défilent lentement, et nous ne savons même pas si cette ultime astuce va fonctionner. 7h pétantes, Marco sort de la douche (excusez la tenue) et décroche le téléphone. Première victoire. Il faut maintenant allumer l’ordi, imprimer le scan que nous lui avons envoyé, qu’il rescann le papier avec les informations bancaires inscrites, et qu’il nous le renvoie. 15 minutes plus tard, nous réceptionnons le colis. Deuxième victoire. Maddy tente de pianoter tout ça sur son terminal… DECLINED. Oh merde. Nous rappelons Marco qui doit en être à la fin du petit dej, et tentons une autre carte. Dernière chance, allez les bleus. APPROVED. Bam ! C’est qui les patrons ? Avec toutes ces histoires ça fait tout de même 4h que nous sommes là à poireauter (avec une nuit blanche dans les pattes). Maddy, à quelques minutes du weekend après sa semaine de 18h, n’a pas vraiment le temps de nous montrer comment tout fonctionne et oublie dans un premier temps nos options à savoir une douche solaire et une rallonge à 40$ le package qui ne nous serviront pas une seule fois. Il nous emmène au garage à 10min en voiture pour que nous récupérions notre beau van, qui s’avère plutôt être une voiture (Toyota Estima pour les fans de tuning). Après lui avoir fait remarquer qu’il nous manque nos options, il nous dit de le rejoindre au magasin et se casse en speed. Ça tombe bien, on connaît Cairns comme notre poche. En bons voyageurs que nous sommes à présent, nous avons le sens de l’orientation bien aiguisé et retrouvons tant bien que mal le bordel. Nous récupérons nos affaires et nous cassons de là. On n’en peut définitivement plus de la gueule de Maddy. Nous sommes soulagés, mais il pleut des cordes. L’objectif est maintenant de trouver un macdo pour avoir de la Wi-Fi et s’organiser pour le spot de pionce et les visites du lendemain. Nous nous permettons un petit menu à 8$ qui pique, mais la journée est trop épuisante pour aller ailleurs. Après le dîner, il est temps de faire nos premières courses. Nous savons qu’il faut les faire au Coles ou au Woolworth pour ne pas trop se ruiner. Direction le Coles donc, à quelques minutes en bagnole du domac, pour des petites courses bien plaisantes. En effet, pas une fois nous nous sommes fait un petit repas en Asie, donc les idées fusent. Nous sommes quasiment dans une épreuve de Top Chef, avec une contrainte bien définie : « tous vos plats devront être à base de pâtes ». Pas de problèmes.
Une fois les courses terminées, et après avoir tourné une heure afin de trouver où se parker pour la nuit (il est illégal de dormir dans son van dans la rue), nous nous posons au fond d’une impasse peu fréquentée. Il pleut toujours autant, et pour installer le lit pour la première fois, nous aurions préféré pouvoir sortir de la bagnole. Tant pis. Exténués, nous nous endormons en quelques secondes malgré la vingtaine de moustiques présents dans l’auto.
Le réveil n’est pas tardif en raison du soleil qui tape sur les carreaux de bon matin. Mais bon, c’est du soleil donc il fait déjà un meilleur temps que la veille. Nous nous déplaçons vers le centre de Cairns afin d’observer les lieux. Il faut savoir qu’en Australie la plupart des plages sont interdites à la baignade en raison des crocos et des méduses, et ils construisent donc des lagoons qui sont des sortes de piscines. Celui de Cairns est plutôt cool, et nous profitons d’être là pour prendre une petite douche qui fait du bien. Il est maintenant temps de nous faire la bouffe ! Nous testons les réchauds et partons sur des pâtes bolo qui vont très bien.
En fin de repas il se remet à flotter, et donc on ne peut plus rien faire de notre journée. Nous passerons le reste du temps à flâner sur le Wifi qui ne fonctionne pas du McDonald’s sans rien consommer cette fois (il est loin le temps du goûter wrap-cheese-frite à 2€).
Déçus de cette journée gâchée par le temps, nous voulons nous rattraper cette nuit. Au programme : Gin, Whisky, et première boîte où il est assez compliqué d’obtenir des consos gratuitement. Trop compliqué même, quand Sev se fait griller en plein vol de bière par un mec.
Le mec : – « Give me back my glass »
Sev : – « Ok sorry »
Le mec renverse la pinte pleine de bière sur la gueule de Sev.
Sev : – « Ok I deserve it »
Le mec : – « Ok bye »
Le temps de sécher, nous décidons de changer de club et nous dirigeons vers le Giligan’s qui s’avère être également un backpacker (auberge de jeunesse en Australie). Du coup c’est blindé de petits jeunes comme nous donc on rigole bien.Troisième jour en Australie, et enfin du beau temps pour la journée complète. Nous entamons notre décuve au lagoon et croisons complètement par hasard Fabien, chez qui Val se trouvait pour son pot de départ quelques mois plus tôt. Nous passerons le reste de l’aprèm posés avec lui et deux de ses copines, dans une belle ambiance. Nous souhaitons le soir même faire un peu de route vers le nord pour visiter la rain forest dès le lendemain matin, et sur la route de la voiture, une blonde d’une agence de voyage plutôt sympa nous accoste pour nous vendre des actis sur la côte. Val est plus chaud pour aller bouffer que pour s’arrêter, mais Sev voudrait bien voir 10min les prix proposés. Nous nous arrêtons donc et restons finalement 1h30 à planifier tout notre mois et négocier un prix avec la meuf. Elle n’écoute rien de ce qu’on lui dit et est vraiment très conne, donc ça prend du temps. Elle est également bien faux cul (bien australienne quoi), à dire « awesome » à tout bout de champs.
– « Where are you from? »
– « France. »
– « Finland? AWESOME! »
– « No, France! »
– « Ah France? AWESOME!! »Nous sortons de là bien exaspérés par la blonde, bien affamés, mais avec un planning tout beau tout propre de notre périple sur la côte Est, et les principales activités réservées. Direction maintenant le barbecue pour nous faire à manger, puis Port Douglas à 1h30 de route où nous nous parkons dans un lotissement derrière un camion pour la nuit.
Au petit matin, après un petit bol de coco pops, direction la douche à l’entrée d’une petite plage toute mignonne. Interdiction de se baigner une nouvelle fois et pour cause, puisque plusieurs panneaux indiquent la présence de crocodiles et de requins.
Nous apprécions quand même la vue avant de partir pour la visite du port. Une petite ballade dans la ville est balisée, avec de beaux points de vue sur la mer, une escale par la marina et un passage sur une brocante éphémère. Cette petite ville est vraiment sympa, ça respire les vacances.
Cette ballade effectuée, nous sommes fin prêts à découvrir la fameuse Rain Forest à quelques kilomètres de là. Direction Mossam Gorge où une rando balisée nous attend afin de découvrir la flore atypique de la région. Sur place, nous sommes obligés de prendre un bus à 5€ chacun pour faire 2km. Pas cool. Nous payons donc le ticket comme tout le monde, mais le chauffeur ne vérifie rien du tout donc on l’a un peu profond. La randonnée de 4kms est très sympa, même si nous aurions aimé croiser un peu plus de faune. Nous apprécions tout de même les odeurs et points de vue, et sommes plutôt contents de l’expérience.
Il est déjà temps de prendre la route afin de pouvoir pique-niquer sur Mission Beach le lendemain midi. Nous nous arrêtons sur un spot « légal » de pionce, qui est en fait un grand terrain à côté d’un bar indiqué sur l’application Wikicamps.
Mission Beach étant censée être une des plus belles baies d’Australie, nous sommes quelque peu déçus quand nous arrivons là-bas. La plage est belle certes, mais sans plus. Nous y restons juste le temps de pique-niquer avant de reprendre la route direction Townsville.
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Indonésie (Bali) – Uluwatu