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  • Nouvelle-Calédonie – Nouméa et côte Ouest

    Dans l’avion pour la Nouvelle-Calédonie, tout le monde parle français, ça remet en forme. Nous débarquons à La Tontouta en début d’après-midi, et sans doute à cause de nos belles barbe/moustache, nous nous faisons contrôler par la douane. Trop bien, on doit vider tous nos sacs. Nous n’avons rien à nous reprocher donc nous nous exécutons en détente mais les douaniers ne sont pas là pour déconner. Avec nos backpacks, ils sont sûrement à la recherche de substances illicites mais nous sommes des jeunes voyageurs sérieux donc tout va bien. Les mecs ne sont vraiment pas fins en tout cas… Une femme qui se fait contrôler en même temps que nous déballe également ses affaires, et le douanier lui demande :
    – « Vous avez acheté où ce collier ? »
    – « C’est un cadeau de mon mari. »
    – « Et il l’a acheté où votre mari ? »
    – « Je ne sais pas, c’est un cadeau »
    – « Vous avez la facture madame ? »

    S’ensuit un dialogue de sourds plutôt musclé et marrant, mais vous voyez le niveau des types. Nous sortons de l’aéroport à la recherche d’une petite voiture à louer pour les deux semaines. Le problème, c’est qu’avec ces histoires de douanes, la moitié des bureaux de location sont fermés… « Bienvenue dans le Pacifique messieurs, nous ouvrons 2h par jour en totalité ». Nous trouvons tout de même une Twingo pour 370€ chez Point Rouge, avec un drôle de mec. Malheureusement, nous avons moins de 25 ans donc ça ne passe pas.
    – « Vous avez quel âge exactement ? »
    – « 23 »
    Le mec pianote sur son téléphone…
    – « Jacques, j’ai deux jeunes de 24 ans là. C’est bon ? »
    – « Au dessus de 22 c’est bon »

    Et hop c’est parti, un petit tour du bolide et nous prenons la route pour Nouméa. Ça paraît rapide comme ça, mais en réalité le type était ultra-lent et nous prenons la route 3h après notre arrivée sur l’île.

    Quoi qu’il en soit, nous devons maintenant nous rendre chez Alex, un pote du lycée de Sev travaillant comme menuisier sur Nouméa depuis deux ans, sans être trop sûrs qu’il soit au courant. En effet, Sev l’avait prévenu sur Facebook une semaine auparavant et tout était ok, mais connaissant l’artiste, il aurait fallu donner des nouvelles un peu plus fraîches. Nous trouvons comme des chefs sa rue, et un de ses voisins nous indique la bonne maison. Sev entre et c’est un bingo ! Retrouvailles avec ce bon vieux Bardoux qui avait complètement zappé qu’on venait. C’est ça qui est bon ! Il nous accueille tout de même à bras ouverts et nous partons tous les trois rejoindre sa sœur Séverine pour un verre. À une petite demi-heure de route en voiture, nous arrivons dans le centre de Nouméa, sur la baie des citrons, pour une plancha et quelques Ricard.

    Le lendemain, nous dormons comme des loirs pendant que Alex et ses colocs partent au boulot à 6h du mat. Dur ! Nous testons devant la maison une tente 2 secondes d’une marque étrangère que nous avons trouvé sous notre lit dans le dortoir de Sydney (superbe timing). Nous mettons quelques minutes avant de comprendre le principe de repliage du bordel, étant donné qu’aucun plan n’est fourni avec. Le tout a l’air en plutôt bon état, et nous partons acheter le reste de notre équipement de campeurs avant de quitter Nouméa. Direction Carrefour et Leader Price où nous trouvons un réchaud et des conserves pas tellement appétissantes. À noter que niveau prix, les Leader Price ici valent les Franprix de Paname. On a même vu un pot de Nutella à 15€ ! Pas cool. L’objectif de notre semaine est de débuter par la côte Ouest, de retrouver Alex dans le nord le week-end, de redescendre la côte Est, puis d’aller sur l’île des pins avant de revenir sur Nouméa pour faire la fête. Nous partons donc en direction de Poé, en passant par les cols de Moméa et Boghen (conseillés par le petit futé).

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    Ce que le guide a oublié de dire, c’est que c’est super chaud en Twingo. Nous redescendons la montagne par une piste avec des pierres partout, et on a peur pour le pare-chocs de notre bolide. Nous arrivons tout de même saints et saufs au camping de Poé et installons la tente. Il est maintenant temps de manger une tartiflette Carrefour, et contrairement à nos réticences, c’est plutôt bon. Par contre, une conserve de 800g pour deux est une grande tristesse, nous qui nous étions habitués aux repas de champions en Australie. À la fin de ce festin, il est 18h30 et nous nous rendons compte que la vie du campeur s’arrête très tôt. Nous tentons d’aller sur l’Internet avec le wifi du camping, mais la gérante nous indique qu’elle ne l’active qu’à partir de 21h. On ne comprend pas trop le principe mais ça nous fait marrer. Nous partons nous coucher avec en guise de matelas une épaisseur de sac de couchage. Merde, c’est dur l’herbe en réalité.

    Au lever, l’Internet est toujours en vacances puisque la gérante ne le met à disposition qu’à partir de 9h. En fait, elle l’active quand aucun client n’est dans son camping. Désolé donc aux parents pour le manque de nouvelles, c’est de sa faute. Nous nous passerons de ce petit confort et partons à la découverte de la forêt des cycas qui se trouve à quelques km. La balade est sympa, et nous enchaînons avec le sentier des trois baies : tout d’abord la plage de la roche percée, avec le « bonhomme » (un gros caillou), suivi de la baie des tortues, en finissant par la baie des amoureux.

    Baie des amoureux
    Baie des amoureux

    Malheureusement, ce n’est pas la période de ponte des tortues, mais en temps normal, les locaux sécurisent les oeufs et laissent le public s’approcher à quelques mètres. Dommage ! Nous enchaînons la journée avec un peu de snorkeling sur la superbe plage de Poé. Nous apercevons la barrière de corail au loin, mais après une heure de nage, nous n’en sommes qu’à la moitié du chemin et décidons d’annuler l’expédition. Nous aurons vu néanmoins de très belles choses sur le chemin donc ça va. Les coraux et poissons sont à la fête.

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  • Australie – Sydney

    La route de cette première journée est plutôt merdique, étant donné que nous sommes dans le mal et qu’il ne fait pas très beau. De plus, les travaux sont incessants et les limitations n’arrêtent pas de changer (de 100 à 40 km/h ou de 80 à 50). Ce n’est jamais la même chose et c’est plutôt difficile à analyser quand on a un niveau de fatigue comme le nôtre. Tom lui, n’en a rien à branler puisqu’il n’a pas le droit de piloter. Il joue donc toute la journée à Asphalt sur son ordi tel un gros geek (qu’il est). Le petit moment bonheur est l’arrêt au Mcdo en milieu d’aprèm pour se requinquer. Il est désormais 19h et nous avons conduit presque 8h dans cette journée en ayant parcouru seulement 500 km… Nous n’en pouvons plus et sommes déprimés. On s’arrête donc dans une station sur la route afin de regarder un Game of Thrones (gros bonheur) mais surtout dormir.

    Nous nous réveillons avec une grande hâte d’arriver enfin à Sydney. Finalement, les bouchons en approche de la ville et l’achat d’alcool et de bouffe en banlieue nous prennent beaucoup de temps et cela nous flingue la journée. Nous parvenons au centre de Sydney en fin d’aprèm afin d’y préparer nos petits tupperwares de pâtes. Après cela, il nous faut trouver un spot pour dormir, mais ce n’est vraiment pas chose aisée. Notre forfait 3G étant terminé, il nous faut trouver un Mcdo le plus vite possible afin d’avoir google map et de se repérer dans la ville. C’est parti pour des dizaines de tours dans la city de Sydney, de nuit, sans aucun repère. Grosse galère mais beau délire. Nous trouvons la ville d’ailleurs très belle. Au final, nous ne trouvons pas de spot wifi et décidons de faire ça à l’arrache. Nous retombons par on ne sait quel hasard sur le parc dans lequel nous avions mangé et essayons de trouver notre petit bonheur pour la nuit. Nous tournons, tournons et parvenons enfin à trouver une petite rue comme on les aime. Dodo Time.

    Nous nous levons aux aurores afin de ne pas nous faire gauler par les Rangers. Le problème qui se pose maintenant est de trouver une place gratuite aux alentours de Sydney. C’est la galère de trop. Nous perdons la matinée et décidons de rendre le van 3 jours plus tôt que prévu. La solution nous plaît vraiment. Nous allons enfin pouvoir nous poser, cuisiner, prendre nos douches et faire la fête sans stress avec un domicile fixe. Nous choisissons pour cela « The Hump » backpacker à King Cross, quartier dynamique pour les jeun’s. Nous déposons nos affaires le midi et lâchons Tom qui doit faire une visite d’un appart pour une colloc’. La journée n’est pas terminée pour Sev et Val. En effet, nous devons nettoyer la bagnole de fond en comble avant de la rendre. Première étape, trouver une station de lavage dans la ville. Apparemment ici, nous ne pouvons pas le faire nous-même. Ok, c’est cool, sauf le prix : 65$. Le mec arrive même à nous dire « je sais que si vous la rendez sale, ils vous factureront 130$ donc c’est un bon prix ». Gros bâtard de mort. Bref, nous allons à la boîte de loc’ et expliquons que si l’on pouvait avoir un aspi et un Kärcher ça nous coûterait même pas 10 balles. Il nous donne tant bien que mal le nom d’une station où nous pouvons le faire, mais ça l’emmerde. Adeptes du ménage bien fait, nous effectuons un lavage exceptionnel et rendons les clefs. Une bonne chose de faite. Pour rentrer, nous empruntons bus + métro et enfin c’est la délivrance. À nous une bonne douche et un endroit tranquille pour picoler. À 18h top chrono, heure locale de tize oblige, nous lançons les hostilités. Geert et Sofie nos petits cœurs belges nous rejoignent au backpacker. C’est bon, il est 23h, nous sommes frais et en pleine forme pour partir en boîte de night. Nous prenons un taxi pour aller au « Marquee » et nous faisons grave taxer la course (c’était un Indien…). Ce que nous ne savions pas, c’est que cette boîte est celle du casino et qu’elle n’est pas ouverte la semaine. Énorme lose. Qui dit casino, dit poker room. C’est donc ici que la route de Val s’arrête pour ce soir, qui se met à table avec 3 grammes dans le nez. Pour les autres c’est un classique, Tom se barre tout seul dans une autre boîte et Sev dans un bar. Une soirée solo pour chacun comme à l’accoutumée en somme.

    Cette fois-ci, en ouvrant les yeux, nous avons le bonheur de se réveiller dans un lit, et ça c’est sympa. Tom n’a pas l’air de bien se remettre de sa soirée. Sev et Val étant en pleine forme (bernic), ils décident avec beaucoup de courage de s’attaquer à la visite de Sydney by day. Avec notre petit plan, nous commençons par parcourir le quartier de King Cross. Ensuite, nous traversons le Royal Botanic Garden afin d’avoir un beau point de vue sur l’opéra house que nous apercevons pour la première fois. Sublime. Après la photo touriste classique, nous allons à sa découverte.

    Encore des petites pix, mais cette fois de tout près, avec le Harbour Bridge en arrière-plan. Nous aimons vraiment l’architecture de ces deux monuments. À côté de ceux-ci se trouvent de grandes esplanades avec des terrasses remplies à ras bord. Énorme ambiance dans cette ville !

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    Nous poursuivons par un tour dans la city en direction de Darling Harbour, une grande marina entourée de commerces et d’une belle promenade. Nous y faisons quelques emplettes et prenons la direction du retour. Nous repassons par la ville à l’heure de la sortie des bureaux et remarquons le style vraiment très décontracte des businessmans. Ils ont vraiment l’air détendu et heureux. C’est beau à voir. Nous rentrons au backpack et, malgré le fait que nous soyons un vendredi, décidons de rester tranquille pour la soirée. Nous sommes assez sages au final comme mecs.

    Par contre, aujourd’hui c’est Samedi et ce soir, il n’y aura pas de sagesse. Mais avant cela, la visite de la ville n’est pas encore entérinée. Comme à son habitude le matin, Tom végète dans son lit. La série Breaking Bad remplit ses nuits et l’empêche de s’endormir. Sacré branle mammout mais on l’aime tellement qu’on le laisse faire dodo. Nous partons donc sans lui à la découverte des autres quartiers de la ville. Nous passons d’abord par Paddington, un quartier très sympa avec des maisons de style victorien partout ainsi que de nombreuses boutiques qui jonchent la rue principale Oxford street. Les magasins sont un peu chics pour nous, et nous préférons attendre d’arriver sur Chinatown afin d’éventuellement acheter quelques trucs. Les chinois sont toujours compétitifs au niveau tarifaire. Nous longeons donc cette Oxford Street et arrivons dans le quartier asiat’. Incroyable comment d’une rue à une autre nous changeons de pays. Toute l’atmosphère change. Les rues sont agréables et les nombreuses boutiques et restos sont cool. C’est par ici que nous rentrons dans un gros mall à ciel ouvert et que Sev achète une paire de chaussures. Direction ensuite le quartier de « The Rocks » juste en dessous de l’Harbour Bridge. Trop trop mignon. On dirait un petit village avec de jolies maisons et des rues pavées. Il y a un petit marché et des artistes qui chantent, font des spectacles… Nous trouvons d’ici un nouveau point de vue pour prendre en photo l’opéra. C’est notre activité favorite du moment, on adore ça.

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    C’est ici que nos chemins se séparent. Il est aux alentours de 14h. Val file au casino pour la fin d’aprèm alors que Sev retourne voir Tommy au backpack. Ces deux derniers rejoignent Camille, une amie de Tom, pour faire un tour à une dégustation de vin. Dégustation visuelle au vu du prix des verres. Nous nous retrouvons tous à la sortie du casino vers 17h30 et embarquons dans un taxi pour King Cross afin de faire nos achats pour la soirée, notamment l’apéro. Une fois ceci effectué, nous nous posons sur la petite terrasse extérieure du backpack et commençons le boulot. Tout se passe bien jusqu’à ce que des petits bâtards nous aspergent de ketchup de l’immeuble d’à côté. Personne ne pointe le bout de son nez par la fenêtre du 3ème étage, d’où vient la semence. Nous sommes obligé de nous changer car on pue la tomate et ça nous emmerde. Nous changeons de spot et allons dans un salon fiesta de l’auberge. C’est ici que nous rencontrons 4 suédois très sympas. Les mecs, comme d’hab, nous mettent une raclée en Anglais. De plus, ils sont à la bière et nous au Gin et Sky, du coup l’écart se creuse d’autant plus. Nos potes Geert et Sofie nous rejoignent également. Nous racontons connerie sur connerie et décidons d’aller au Gold Fish, bar lounge night-club afin de finir la soirée. Nous arrivons à perdre G&S alors que la boîte se situe à 300m de l’auberge. Marrant cette propension à toujours perdre des gens. Les suédois nous accompagnent mais nous les paumons vite aussi. Il reste la team Val-Sev-Tom qui finiront ensemble pour une fois. À la sortie, il est déjà 5h du mat’ et comme par enchantement, nous tombons sur un bar qui diffuse la finale de la Cup : Arsenal vs Hull. Incroyable. Sev et Val sont aux anges et squattent immédiatement la banquette face au vidéo-projecteur avec une dernière bière. Tout le monde est explosé et les câlins entre supporters des Gunners nous réchauffent le cœur. Un mec aux cheveux longs est d’ailleurs très tactile avec Val. Bizarre cette histoire. Bref, nous arrivons au début des prolong’ et le score est de 2-2. Après d’innombrables actions, les canonniers plantent enfin le but de la victoire. C’est la délivrance. Quelques larmes de bonheur et de fatigue coulent sur nos visages d’anges. Tellement d’émotion qu’il est temps d’aller se faire des pâtes, mais il est 6h et la cuistoche est fermée. Nous arrivons quand même à trouver un type pour nous l’ouvrir mais seulement si l’on ne fait pas de bruit. Bien sûr gamin. Nous faisons un maximum de bordel et appelons Nanfa par Skype en même temps (Tom, nous entendant de la chambre, pensait d’ailleurs qu’on était en train de se battre avec des gens tellement c’était bruyant, trop bien). Une française débarque pour aller bosser à 6h30 et est effarée du carnage que nous avons fait. Comme nous sommes des personnes sympatiques, nous nettoyons tout notre bazar et allons nous coucher le ventre plein, avec le sentiment du devoir accompli.

    Réveil ultra morose. Il est 10h30 et nous n’avons que très peu dormi. Mais l’idée de rester dans le backpack toute la journée nous fout en l’air. Nous prenons le taureau par les cornes et décidons d’aller chiller toute l’aprèm dans le Royal Botanic Garden en face de l’opéra.

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    Nous nous y installons avec jeu de cartes, musique et soleil afin de décuver d’une bonne manière. Pour une fois, Tom est de la partie. Le mec a enfin réussi à se bouger le fion. Camille et sa colloc’ Kelly nous y rejoignent. Camille est en pleine forme car cette demoiselle ne boit que très peu d’alcool. Nous n’arrêtons pas de la réprimander face à cette attitude inacceptable mais vu son état de forme irréprochable pour un Dimanche, elle doit avoir raison dans le fond.

    Tu vois cet opéra là-bas ? On dirait pas du papier ? Une sorte d'Origami.
    Tu vois cet opéra là-bas ? On dirait pas du papier ? Une sorte d’Origami.

    Après les énièmes clichés de l’opéra, mais pour le coucher de soleil cette fois, Camille nous propose de faire un tour dans sa résidence qui comporte piscine, spa et sauna au rez-de-chaussé. Mamamia que ça fait du bien. C’est très agréable et cela nous permet de revivre un peu. Encore merci à cette jeune femme très sympa et très sarcastique. D’ailleurs cette psychologue du travail n’arrête pas de nous analyser et c’est dur à vivre. Gros bisous. Direction dodo après cette journée plutôt bien remplie au final.

    Dernier jour sur Sydney. Cela nous embête quand même car nous adorons cette ville. Ayant déjà fait le tour de ses nombreux quartiers, nous décidons tous les 3 de prendre le ferry à côté de l’opéra pour aller en direction de Manly. Cette petite station balnéaire est accessible en seulement 30 minutes de bateau. Nous arrivons sur place et découvrons une petite ville sympa, style Carnac. Tranquilou et très mignon.

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    Après un petit tour, nous nous installons à la plage et nous reposons. Il y a quelques belles poulettes, c’est sympa. Nous décidons de ne pas rentrer trop tard car nous avons l’avion pour la Nouvelle Calédonie le lendemain matin, et il faut que nous fassions une grosse lessive avant de boucler nos sacs. Tom lui, décide de faire un visa pour la Nouvelle-Zélande. Nous le retrouverons sûrement là-bas après notre passage en NC. Gros plaisir pour ce dernier soir où nous achetons un steak de 500g chacun : la viande est ultra tendre, c’est un vrai régal. Après le dîner, il est temps de faire un gros câlinou à notre copain Tom. Grosse tristesse mais nous savons que nous allons le retrouver en NZ donc ça va. Il y part pour trouver un petit boulot, mais commençant à le connaître sur le bout des doigts, nous savons d’avance qu’il n’en cherchera pas et qu’il va nous attendre sagement à Auckland afin de festoyer et faire des blagues. C’est pour ça qu’on l’adore. Toutes nos fringues sont propres, les sacs sont bouclés : Dodo time.

    Direction l’aéroport pour un vol à 12:00. Nous quittons Sydney le cœur lourd avec un sentiment de trop peu. Le petit regret concernant l’Australie sera de ne pas avoir eu le temps d’aller à Melbourne ou à Perth. C’est ainsi. Nous avons vraiment enjoy ce pays. Tout s’est très bien déroulé, nous avons fait de très belles rencontres et vu vraiment des choses magiques. Awesome. À recommander !

  • Australie – Surfer Paradise et Byron Bay

    Nous faisons un petit stop sandwich sur la route, comme si nous avions tout notre temps. Nous arrivons en début d’aprèm à Surfer Paradise, et comme son nom l’indique, c’est le temple des petits blonds musclés. Dommage pour nous, nous n’en admirons que très peu. Les vagues ne sont pas belles, il fait assez froid et ce n’est vraiment pas la saison du tourisme sur cette partie de la côte. Sur-construit en front de mer (plus que La Baule, c’est pour dire…), nous ne sommes pas très attirés par le lieu, d’autant plus qu’il n’y a vraiment pas grand monde dans la ville, ce qui rend cet endroit vraiment tristounet.

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    Après un cône et une petite ballade, nous décidons en fin d’aprèm d’aller directement sur Byron Bay, situé à 1h30 de là, dans l’objectif d’y rencontrer plus de monde et d’y faire la fête.

    Nous passons dans le centre-ville de Byron en arrivant, et trouvons ça relativement calme par rapport à ce que nous avons entendu sur le sujet. Normalement, c’est « the place to be » de la côte Est, mais encore une fois, la saison nous porte préjudice (c’est surtout blindé de septembre à mars). Nous ne nous décourageons pas et allons manger dans un premier temps. Nous trouvons un spot BBQ près du phare de la ville, et une fois cela effectué, nous nous activons pour trouver une petite place pour la nuit. Après une petite demi-heure de recherche, nous tombons sur le spot parfait, à côté d’une centrale électrique dans un cul-de-sac. Même pas besoin de lumière pour éclairer notre apéro, c’est la pleine lune. Nous pouvons sortir tables et chaises tranquillement, mais nous sommes obligés de remballer le matos de temps en temps pour cause d’averses. Une fois bien chauds, on se met en marche vers une boîte pour la « backpackernight ». Mais idiot comme nous sommes, nous arrivons à 1h35 et après 1h30, il n’est plus possible de rentrer en club en Australie. Bref, nous essayons de trouver quelque chose d’autre ouvert, mais niet, tout est fermé et il n’y a personne dans les rues. Grosse tristesse. Nous avons gaspillé notre énergie et notre alcool pour rien. Nous repartons donc directement vers notre maison roulante afin d’y passer la nuit (Tom reprenant son classic Kebab sauce chili).

    Le réveil comme d’hab est trop matinal pour un lendemain de cuite, le soleil tapant au carreau comme un petit bâtard alors qu’il fait très froid dans la bagnole. Drôle de sensation. Étant donné que les rues étaient désertés hier dans la ville, nous décidons tous de prendre la route pour Sydney, plus tôt que prévu. Le temps se dégrade vraiment dans le coin et nous avons hâte de découvrir cette ville dont tout le monde nous vante les qualités. Et puis là-bas nous serons sur d’y trouver le saint Graal qu’est une grosse boîte de nuit remplie comme on aime. Il nous reste environ 800 km afin d’y parvenir.

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