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Nouvelle-Calédonie – Goro
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Nouvelle-Calédonie – Goro et Nouméa (fin)
Nous prenons l’avion le samedi matin, et arrivons chez Alex avant midi. Le plan d’origine est de se cuiter la gueule le soir sur Nouméa, afin de voir toutes les facettes de la Nouvelle-Calédonie bien sûr. Les trois compères sont en train de se préparer pour une petite partie de pêche à une heure et demie au sud. Parfait, nous les suivons donc à Goro chez JC, un local un peu timide mais très accueillant. Le JC ne parle pas et répond seulement par « oui » et « non » aux questions philosophiques de notre cher Tim. Nous passons par le Mont Dorre, où des échauffourées ont eu lieu la semaine entre les jeunes et la police. Les poteaux électriques et quelques voitures sont mortes, et c’est là que nous nous rendons compte que c’est quand même un peu le bordel sur la Grande Terre. Après les sandwichs, JC nous indique que la marée est basse et qu’il faudrait attendre demain pour pêcher. Il nous emmène néanmoins faire un tour de bateau pour nous faire découvrir les îlots autour de chez lui.
C’est ici que l’on constate vraiment la chaleur humaine des habitants des îles. La balade est super sympa, et nous pêchons même quelques bigorneaux dans la vase. Alex nous trouve d’ailleurs un immense bernard l’ermite.
Au coucher du Soleil, Jean-Claude propose de nous loger dans son étable autour d’un feu. L’idée plaît aux trois nouméens qui veulent pêcher le lendemain, mais Sev et Val veulent vraiment aller en boîte à Nouméa. Nous prenons donc la route inverse, en passant par le supermarché casino pour notre dîner. Nous prévoyons également le deuxième dîner de 5h du mat, et le déjeuner du lendemain. Erreur sur toute la ligne, la pizza, les raviolis et le risotto Casino sont tout simplement affreux. Du jamais vu. Nous nous retrouvons du coup comme deux cons à faire la fête, mais on aime ça. Nous prenons un taxi avec un chauffeur au taux d’alcoolémie bien douteux et nous rendons à la Bodega (bar), puis le MV (boîte). Nous ne retrouverons malheureusement pas Nico, un pote de Sev, qui est banni des lieux pour un mois (apparemment ça fonctionne comme à la douche ici).
Le lendemain est compliqué, et la principale activité est de trouver à manger, puisqu’on ne peut pas se permettre d’ingurgiter une fois de plus des produits Casino. Nous hésitons entre Mcdo et Quick, mais vu les prix de bâtards qu’ils pratiquent ici, nous optons pour du pain beurre chez un asiat´. Belle affaire. Alex, Timothée et Pablo rentrent de leur weekend, avec pas mal de poissons dans le sac. Bien joué de leur part. Tous fatigués, la soirée se résume à préparer des orangeades et citronnades avec les bons fruits du pays.
Comme à notre habitude, le lundi reste une journée compliquée. Nous avons deux objectifs : récupérer la carte de Val à la Société Générale et récupérer le colis de clopes électroniques de Sev à l’OPT (poste). Val prend la voiture pour se rendre à la Société Générale la plus proche et à l’OPT, mais les deux sont blindés et il revient à la maison avec du pain. Deuxième tentative une heure plus tard, et le banquier indique qu’il faut se rendre dans le centre de Nouméa pour récupérer la carte. On enchaîne avec l’OPT, qui a le colis mais qui, à cause d’un bogue informatique, ne peut le délivrer car ils ne savent pas combien de frais de douanes Sev doit payer. Merci la poste, comme d’habitude, mais nous partons en Nouvelle-Zélande demain. Direction le centre-ville du coup, et évidemment la carte de Val n’est pas encore arrivée. Nous rebroussons chemin à Carrefour, où Val fait l’achat d’une magnifique polaire qui pue la poussière, en prévention du froid qui sévit dans notre prochain pays. Nous retentons l’OPT, et cette fois c’est bon, mais Sev doit régaler 40€ de douanes pour un colis de 100€. Superbe affaire. Une belle matinée pourrie en somme, avec un nombre de défaites impressionnant comme vous pouvez le constater. L’après-midi se présente un peu mieux : nous retrouvons Nico pour un verre sur la baie des citrons au 3B. On rigole bien et Alex et Tim nous rejoignent pour un petit litre de bière chacun. Nous arrivons à joindre Flo, une copine de Marlène (soeur de Val), qui se trouve être également une pote de Séverine (soeur d’Alex). Vous suivez ? Nico rentre à la maison et nous rejoignons Flo chez elle. Nous sirotons tous une petite bière payée par la patronne, bercés par les histoires émouvantes du philosophe Tim. L’appart est super, Flo est super, donc Val et Sev squatteront là ce soir pour leur dernière nuit en NC.
Le dernier réveil est compliqué. Uniquement 6h de sommeil pour un mardi, c’est vraiment pas cool. Mais pas le choix : nous commençons par laver la voiture, avant de nous rendre à la Société Générale pour essuyer une nouvelle défaite. La carte n’est toujours pas là, et ils ont vérifié le courrier du jour donc c’est mort pour aujourd’hui. Nous postons nos lettres, et nous passons au Casino pour nous faire rembourser leurs daubes. Même si le risotto ne fait que la moitié du poids d’origine, il est bien refermé et Jaqueline n’y voit que du feu et rembourse la complète. Super. Nous partons en direction de l’aéroport, et apprécions un dernier sandwich avec une bonne baguette française au Shell avant de rendre la voiture.
Quelques minutes avant le départ, Val apprend qu’en réalité sa carte était disponible mais qu’ils avaient mal regardé. Bien joué les mecs ! Nous quittons ce beau pays en direction de la Nouvelle-Zélande, où nous devons retrouver notre copain Tommi. -
Nouvelle-Calédonie – Île des pins
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Nouvelle-Calédonie – Île des pins
Mardi matin, il est temps de partir pour l’île des pins. La problématique qui se pose concerne le poids des bagages. Certes nous avons laissé la plupart de nos fringues chez Alex, mais avec le réchaud, les conserves, et le matériel de snorkeling, ça pèse son poids. Pas de balance, on verra bien sur place. Au final, nos backpacks font 15kg au lieu de 12kg et nos petits sacs 5kg au lieu de 3kg. Mais personne ne dit rien donc c’est super. En plus de ça, il est interdit d’avoir un réchaud gaz avec soi mais il n’y a aucune vérif donc tout va bien. Alex nous avait prévenus que tout était hors de prix et qu’il était possible de se déplacer en stop sur l’île. Nous tentons donc notre chance dès l’arrivée bien que nous voyons la navette à 10 balles de notre gîte devant nos yeux. Un prof de sport sympa mais pas forcément heureux d’être là (niveau faible, insolence des gamins, billets d’avion non payés) nous amène très sympathiquement à Nataiwatch, notre camping. Après avoir planté la tente, nous nous lançons directement à l’assaut du pic Ngwa. L’ascension est un peu compliquée mais la vue à 360° est tout simplement bluffante. Nous apercevons toutes les baies de l’île, les lagons. Le tout avec des couleurs de fous.
Nous avons franchement envie de découvrir tous les côtés de ce petit bout de terre. Il est un peu tard pour débuter toute autre activité lorsque nous redescendons, et nous rentrons donc au camping.
Mercredi matin, en tant que bons patriotes, nous nous levons à 7h pour regarder le match amical de l’équipe de France dans le salon du gîte. Vers 9h, Adrien que nous avions rencontré plus tôt à Hienghène nous rejoint comme par hasard à notre camping. Il est cette fois sans son acolyte Arnaud, qui a dû rester sur la Grande Terre afin de remplir des papiers pour son nouveau job d’infirmier. Adrien est tout content de nous retrouver. Il avait bien peur de se retrouver tout seul sans repères et sans amis, donc ça lui fait du bien psychologiquement. Nous partons à pied en direction de Vao, en faisant du stop. Une locale qui se rend au travail nous prend gentiment et prend même le temps de nous montrer quelques trucs à Vao avant de nous déposer. Super gentille. Nous avions lu dans le petit futé qu’il était sympa de se rendre au marché de ce petit lieu. C’est en fait deux étals postés sous un préau, donc ça nous fait marrer. Nous allons ensuite vers des totems en face de la mer, assez atypiques.
Quelques instants plus tard, nous repartons vers le nord afin de nous rendre à la grotte de la reine Hortense. Une fois de plus, après 10 minutes de marche, une mama nous prend à l’arrière de son pick-up. La grotte est cool, et la locale qui fait payer l’entrée est marrante. Elle nous raconte toute l’histoire du site et répond à toutes nos questions. Nous repartons vers le nord en direction de la baie de Gadji et la baie des crabes pour faire du snorkeling. Cette fois-ci malheureusement, aucune voiture ne passe pendant 3h de marche sous un cagnard monstre. Nous sommes épuisés, et en arrivant enfin à destination, il s’avère que c’est marrée basse. Nous essayons tout de même de nous aventurer mais c’est jusqu’aux cuisses que la vase nous envahit avant même de pouvoir atteindre l’eau. C’est un échec cuisant qui nous plombe le moral, d’autant plus que nous n’avons rien pour nous laver les pattes et être présentables pour un hypothétique futur stop. Nous essayons tant bien que mal de faire ça avec de l’herbe avant de reprendre la route, et après 30 min de marche, le miracle arrive. Un pick-up nous prend jusqu’au prochain carrefour. C’est déjà ça de pris, il y aura peut-être plus de voitures. Mais dans un élan de bonté, il nous amène à l’épicerie qui se trouve à 1 km du camping seulement. Nous sommes encore reconnaissants envers le mec qui a fait ça pour nous, c’est vraiment un grand homme. Nous terminons la journée en nous baignant dans la baie des rouleaux, avant de rentrer par la baie de Kuto et la sublime baie de Kanumera juste au pied du gîte.
Le réveil sonne le lendemain à 7h10, pour un départ en pirogue sur la baie d’Upi (Youpi), dont nous avions pu observer la beauté du pic Ngwa 2 jours auparavant. Le bordel nous coûte 40€ chacun mais c’était l’activité la moins chère sur l’île. Contrairement à ce que nous avions pu lire dans les guides, le piroguier est plutôt sympa. Par contre, nous nous retrouvons avec 3 flics de France qui sont complètement cons. Le cliché complet du policier de bas étage dans l’attitude, les paroles et le style. Que du bonheur. Cela ne gâche en rien la beauté des lieux. Cependant, le soleil ne fera son apparition qu’un très court instant, nous laissant à peine une minute pour apprécier les « vraies » couleurs de la baie d’Upi.
Nous sommes donc un peu déçus mais c’est mieux que rien (et ça reste superbe quand même). Le piroguier nous dépose ensuite sur une plage, puis nous marchons une demi-heure avant d’arriver sur la baie d’Oro et sa célèbre piscine naturelle.
Une fois les sandwichs engloutis, nous sortons palmes, masques et tubas pour explorer les fonds marins de cette fameuse piscine. Il faut avouer que la faune marine est assez impressionnante dans ces eaux paradisiaques. En fin d’après-midi, il est déjà temps de rentrer avec une navette comprise dans le package. Nous partons donc dans une direction à l’arrache, qui n’est bien sûr pas la bonne, et arrivons au point de rendez-vous un peu à la bourre. Au prix du bordel, on peut bien avoir un peu de retard quand même. Nous retrouvons Arnaud qui a fini de remplir ses dossiers et qui est venu rejoindre son pote. Ce petit salop s’est retrouvé dans un vol avec un capitaine partant à la retraite, et ce dernier a fait gratuitement une visite aérienne de l’île des Pins, rasant la totalité des belles baies. Belle chatte.
Encore une nuit de merde dans la tente, mais Arnaud et Adrien nous ont rapporté des baguettes donc on se lève du semi-bon pied. Nous retournons sur la baie de Kanumera mais cette fois pour snorkeller autour du gros rocher dans la mer. Encore une fois, ça a de la gueule, et ça vaut le coup de se baigner même si la température de l’eau est loin de celles pratiquées en Asie ! Nous terminons le séjour sur l’île des pins en flânant sur la baie de Kuto, et en écrivant quelques articles du blog.
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Nouvelle-Calédonie – Côte Est
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Nouvelle-Calédonie – Côte Est
Vers 14h, nous prenons déjà la route pour traverser la Grande Terre afin d’arriver à l’Est de l’île avant la nuit. Une petite route transversale à emprunter, ça ne devrait pas être long… Que nenni, on ne se tape que de la montagne et la Twingo a du mal a suivre le rythme. Du coup nous arrivons tout juste à l’heure du dîner au camping de Hienghène, où nous testons cette fois-ci les raviolis : même constat, goût de trop peu mais pas si dégueu en soit. Ça fait vraiment longtemps que nous avons quitté la France ! Nous faisons la rencontre d’Arnaud et Adrien, qui reviennent tout juste d’un trip de plusieurs mois en Nouvelle-Zélande : parfait pour se faire une première idée de notre futur itinéraire. Nous réservons avant de nous coucher les billets d’avion en direction de l’île des pins pour mardi.
Le lendemain matin, nous louons un kayak pour faire un tour près de Hienghène, l’endroit étant réputé pour ce genre d’activité.
C’est certes très beau, mais encore loin de ce que nous avions pu voir auparavant aux Philippines. Et puis ne nous leurrons pas, ce moyen de locomotion n’est vraiment pas notre tasse de thé. Même si Val n’est pas très chaud à l’idée de faire une énième waterfall dans notre long voyage, nous nous rendons à la cascade de Tao. Pour ce faire, nous prenons la route vers le Nord et empruntons même un bac (bateau pour faire passer la voiture de l’autre côté de la rivière).
Une fois arrivés à destination, un kanak nous informe qu’il faut se dépêcher car il va être obligé de fermer bientôt. En réalité, il faut passer par son jardin pour accéder au site, donc il aime juste faire le chef mais c’est marrant. La cascade est super belle, et après une ascension d’une vingtaine de minutes, nous nous baignons dans l’eau fraîche et douce. Un vrai moment de bonheur. Sur le chemin du retour, nous tombons sur « la poule », un rocher très connu ici ressemblant trait pour trait à cet intrigant animal. Le timing est parfait puisque nous sommes au coucher du soleil et les couleurs sont ma-gni-fiques ma chérie.
Direction maintenant Poindimié un peu plus au sud, à la recherche du camping sauvage de la plage de Tiéti pour ne pas payer la nuit. Le bordel est strictement introuvable, et nous nous rabattons sur le relais Mosasa, un camping certes payant, mais avec des facilités intéressantes telles que les douches chaudes et l’Internet. C’est d’ailleurs par ce biais que nous parvenons à contacter Alex, qui nous dit de le rejoindre le lendemain matin au Mosasa : ça tombe bien on y est !
En attendant le loubard, nous nous permettons notre première grâce matinée de la Nouvelle-Calédonie. Il arrive accompagné de son colloc Timothée un peu plus tard que prévu avec tout leur matos de pêche (harpons et combis). Le weekend s’annonce cool ! Nous nous lançons à l’eau en observant les deux chasseurs avec nos palmes, masques et tubas. C’est un super spot, avec un tombant a quelques mètres du camping. Vraiment parfait. Tim nous pêche un perroquet ainsi qu’un autre petit poisson, que nous dévorons le soir même. Repas royal comparé à ceux auxquels nous sommes habitués ! Du poisson bien frais, avec du riz et de la sauce soja. Parfait. Nous finissons la journée autour d’un feu de camp, tels des amoureux de la nature, avec 3 jeunes locales que connaissent nos compères. L’ambiance n’est pas la même que nos soirées habituelles évidemment, mais c’est sympa de passer du temps avec Alex et Tim. Ce dernier est d’ailleurs un sacré phénomène niveau amour de la nature. Du coup en Nouvelle Calédonie il est totalement dans son élément et ça se ressent. Super mec.
Le lendemain matin, nous nous réveillons avec une douce surprise : le Real Madrid tient enfin sa « decima », avec un but de Sergio Ramos à la 94e minute de jeu. ¡Hala Madrid! S’ensuit une nouvelle journée pêche. Mais cette fois, nous louons deux kayaks pour nous rendre sur un îlot. Le lieu est superbe, et les fonds marins encore plus. Tim nous rapporte cette fois un super gros dawa qui nous impressionne. Cela change des pêches mythos de Val et Roro en Breizh.
Le pêcheur nous le cuit entre deux plaques de coraux, et là, attention le festin. Le bordel cuit dans sa graisse et est somptueux. Il y a limite trop à manger pour nous 4, même sans accompagnement. Un bon petit weekend en somme, avec une nouvelle expérience à la clé. Merci aux deux nouméens pour ça ! Nous quittons alors Poindimié et prenons la route de Thio. Nous sommes bien trop fatigués et nous arrêtons donc à Canala, dans un camping payant mais complètement vide. C’est d’ailleurs un peu badant comme ambiance, seuls dans la nuit au milieu de nulle part. Nous croiserons même un renard en nous faisant la popote. Chaud.
Au petit matin, nous découvrons que le camping est tout mignon, bordé d’une rivière bien sympathique. Il n’y a toujours personne et nous nous barrons donc avec une nuit gratuite en poche. C’est toujours ça de pris ! Nous rebroussons un petit peu chemin par rapport à la veille pour nous rendre aux sources thermales de Canala. C’est en réalité une espèce de ruine dégueulasse avec deux baignoires crades et des slips par terre. C’est tellement de la merde que nous avions raté l’entrée au début, faisant ainsi 30 min de montagnes pour rien. Mais bon la nature c’est sympa. Nous sommes quand même super déçus, avec l’eau chaude qui coule naturellement dans le lieu, ils pourraient faire un super truc. Tant pis. Nous reprenons notre chemin vers le sud, et empruntons la route à horaires. C’est en fait une route ouverte aux heures paires dans un sens et aux heures impaires dans l’autre. C’est moins pire que ce que nous pensions, mais heureusement que nous ne l’avions pas fait la veille, de nuit et complètement claqués. Nous arrivons sur la plage de sable noir de Ouroué, puis sur la plage de sable de blanc de Moara.
Nous avons dans l’espoir de croiser un dugong qui y a établi son domicile. La visibilité est bonne sur les coraux mais dès que nous nous approchons du tombant où est censée être la bête, c’est mort. En plus, on flippe un peu. Du coup on ne verra pas la vache de mer. Flûte. Nous reprenons ensuite la voiture en direction de Nouméa, via une autre route transversale. Celle-ci est plus courte que celle empruntée quelques jours plus tôt, donc on est contents. Après quelques courses pour l’île des pins au Leader Price (monde de merde), nous retournons une nouvelle fois squatter chez Alex. Personne chez lui, du coup on sort le réchaud devant sa maison pour se faire une petite paella, tranquille. Les mecs arrivent juste à la fin de la préparation et nous terminons la soirée chez eux. Nous faisons un peu plus ample connaissance avec Pablo, le troisième colloc qui n’avait pas pu venir à Poindimié le weekend.