Canada – Québec
Suite à quelques galères du fait d’un GPS défectueux et une circulation monstre dans le centre de Montréal, nous arrivons à Québec vers 14h. Nous commençons par la visite du bas de Vieux-Québec. Nous débutons par la rue du Petit-Champlain, la place Royale et toutes les petites rues adjacentes.
C’est super mignon, nous comprenons mieux pourquoi c’est classé au patrimoine de l’UNESCO. Après un détour par le marché du vieux port, nous entamons la visite de la partie haute de Vieux-Québec. Nous contournons les fortifications, passons par le parlement et continuons à nous balader vers l’hôtel de ville et la place d’armes. Toutes les ruelles sont super chouettes et il y a plein de choses à voir. Nous y flânerons jusqu’à la tombée de la nuit.
Coup de cœur pour cette ville qui, enneigée, doit vraiment être féérique (genre à Noël avec les décos et tout <3, trop mignon). Le motel que nous avons réservé est situé à une petite dizaine de kilomètres du centre-ville, il s’agit du « Chateauguay ». Surprenant comme nom, surement le karma. Pendant que Val attend dans la voiture à côté du hall d’entrée, Sev va chercher les clefs et régler la note. C’est là qu’il fait la découverte d’un des mecs les plus sympas du monde. Il s’agit de Charles, soixantenaire et québécois pure souche. C’est avec une grande amitié (peut-être même de l’amour ?) qu’il nous surclasse dans une chambre Queen plutôt que dans un petit lit double. Il nous offrira même l’Internet gratuit (au lieu de 5$) si nous postons un avis positif sur Tripadvisor. Sacré Charles. Le motel a la particularité de posséder une piscine et un spa intérieurs. C’est donc une soirée détente qui nous attend où nous pourrons nous caresser en toute tranquillité. Homophobes, s’abstenir de commentaires sur ce paragraphe un peu PD. Merci. Après un petit déjeuner copieux, et notre première évaluation sur Tripadvisor (nous avions promis…), nous partons en direction du parc national de la Jacques Cartier. Situé seulement à 30 minutes de Québec, ce parc est un grand plateau montagneux traversé par une grande vallée glacière. Après un petit tour au centre touristique, nous nous arrêtons pour pique-niquer une salade de pâte du Walmart ultra-dégueulasse, qui nous filera la nausée jusqu’à la fin d’aprèm. Ensuite, nous entamons le sentier des loups, une marche dans la forêt de 11km avec 450m de dénivelé (sportif) qui nous offre deux beaux panoramas de la vallée :
Nous sommes un poil déçus de ne pas y être quelques semaines plus tard, histoire d’apprécier les couleurs orangées à perte de vue. En prime, nous croisons un mec un peu paniqué sur la route : – « Faites attention, je viens de croiser un ours, moi je ne vais pas plus loin ». Nous nous pressons donc afin d’observer la bête, mais le gros toutou a dû se barrer et nous le loupons à 5 minutes près. Shit. Ce sera pour une prochaine fois ! Comme d’habitude avec les randonnées aller-retour, c’est la deuxième partie qui nous fout en l’air. Marcher exactement le même chemin en sens inverse ne nous procure qu’un sentiment de flemme, mais pas le choix. Une fois cette belle expédition respirant le Québec terminée, nous nous rendons directement vers notre auberge à Jonquière, le Gîte du Marquis, tenu par Christine qui est une fille super. Elle est aux petits soins pour nous afin que tout se passe bien, c’est vraiment appréciable. Un micro-ondes est disponible et nous sortons les petits surgelés à 1€ que nous avions trouvé au Walmart le matin. C’est meilleur que le midi mais la quantité n’est pas au rendez-vous. Quelques mauvais choix « bouffe » pour cette journée en somme.
Le lendemain matin, Christine nous prépare un petit déjeuner lorsque nous nous réveillons à 9 heures. Attention le festival, voici un aperçu de ce qui nous est proposé :
C’est prodigieux, le plus beau breakfast de notre périple. C’est donc repus que nous quittons les lieux, en direction du fjord de Saguenay. Nous entamons le sentier de la statue, qui paraît être le plus beau dans le coin. Selon les guides, il offre la plus belle vue du fjord, alors allons-y ! Ça grimpe mine de rien, mais le paysage est cool donc ça va. Nous sommes intrigués par un bruit dans un arbre sur la route, et ce sont deux porcs-épics qui grimpent pour aller faire la sieste. On n’était pas au courant que ces bestioles montaient aux arbres, c’est marrant. Nous poursuivons notre parcours, et après 2km de montée, nous voilà à la Halte Bellevue, qui offre un premier panorama du fjord.
Après cela, nous sommes surpris de devoir descendre pendant 1km (c’est encore un aller-retour, du coup c’est pas bon du tout). Nous arrivons enfin à la statue où s’offre à nous une superbe vue. Ça valait le coup de ne pas s’arrêter en haut, et nous profitons des lieux durant une demi-heure.
Nous déployons les jambes pour rentrer rapidement, mais nous tombons nez à nez avec un serpent en plein milieu du chemin. Petit mais vif, c’est une attraction même si avouons-le, nous flippons un peu. Une fois l’obstacle passé, nous reprenons la voiture direction L’Anse-Saint-Jean, un petit village super sympa dans lequel nous nous baladons durant la fin de l’après-midi. Nous apercevons un autre porc-épic pioncer dans un arbre, ça doit être courant…
Nous prenons ensuite un bac afin de nous rendre à Tadoussac, en espérant voir quelques baleines pendant la traversée. Malheureusement, le temps se gâte un peu et nous ne verrons rien. Après un petit stop dans une épicerie pour les courses du soir, nous arrivons au gîte à Sacré-Coeur-Saguenay. L’hôte est un spécimen québécois, et nous comprenons sans déconner 1 phrase sur 10 de ce qu’il nous raconte. Il se marre beaucoup donc nous rigolons avec lui, mais nous ne savons pas trop pourquoi. Le petit sketch terminé, nous nous lançons en cuistoche, pour le repas des vrais champions : Pâtes crème fraîche poivrons steaks. Le classique. La quantité de bouffe est impressionnante, et il nous faudra quelques heures pour digérer tout ça. Grosse régalade quoi.
Samedi matin, nous nous réveillons aux aurores afin de nous rendre aux Escoumins pour voir les baleines. C’est la fin de saison, et donc ça ne nous coûte pas si cher que ça, c’est plutôt cool. En arrivant à l’agence, c’est un peu la panique, puisque les conditions météorologiques ne sont vraiment pas bonnes pour une sortie en mer. Tout de même motivés avec d’autres étudiants qui ont fait la route de Montréal juste pour ça, nous partons à bord du Zodiac, et pendant 45 minutes, nous en prenons plein la gueule. Le conducteur aperçoit le jet d’eau d’une baleine et nous nous posons un peu. Après une vingtaine de minutes de repérage, nous voyons tous les fameux jets, puis des « petits bouts » de baleines. Le skippeur crie alors « Baleine bleuuuue » avec son plus bel accent. Quelques minutes plus tard, la baleine sort complètement de l’eau, à seulement 20 mètres du bateau. Super impressionnant ! « 20 mètres de longueur, 150 tonnes messieurs dames ». Vu la difficulté à apercevoir une nageoire ou un jet avec toutes les grosses vagues et le peu de bateaux en mer, nous sommes vraiment heureux. Nous pouvons donc rentrer tranquillement rebrousser chemin. Nous arrivons détrempés et pleins de sel, c’est trop cool. Une longue route nous attend pour retourner à Montréal, et comme le temps est pourri, nous ne nous arrêtons pas à Tadoussac pour faire un tour.