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Canada – Montréal
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Canada – Montréal, match retour
Après 8h de route, nous débarquons à 20h00 chez Pef qui fête son anniversaire. Bon, quand on arrive, le pauvre est tout seul en train de visser son canapé. Nous nous mettons donc au boulot à 3, Val et Pef s’occupant des courses pendant que Sev termine de monter les meubles. Canapé opérationnel, appart rangé, pizzas et whisky achetés, nous pouvons tranquillement débuter la soirée pour libérer le stress qui est en nous. Superbe ambiance pour cet anniversaire, avec Camille et Trio qui se la collent alors qu’ils partent à Cuba le lendemain et que les valises ne sont pas prêtes, et Ena qui offre un gâteau que personne ne bouffe (Bravo Pif pour ton effort entre deux skys). Nous terminons la soirée au Pandor, où deux Italiens ne sont pas vraiment fans qu’on leur dise que Materazzi est un enfant de putain. Une fois cet épisode terminé, nous partons nous coucher dans le super nouveau canap’ de Pef tandis que ce dernier s’en va dormir chez sa belle.
Père François nous retrouve le lendemain midi pour aller manger un petit Burger King. Sur la route du retour à son appart, nous nous faisons recaler de l’Apple Store sous prétexte que nous n’avons pas de réservation. La folie de l’iPhone 6 qui vient de sortir nous dépasse… Ena nous rejoint, et nous dînons des pâtes poivrons steak crème fraîche, en grande quantité une nouvelle fois. Cette fois-ci la viande est complètement dégueulasse, grosse déception. Voilà pour notre journée du dimanche, une nouvelle fois très productive.
Le lundi commence également l’après-midi, et nous nous rendons chez Maxime afin de faire une petite lessive et de profiter de l’Internet. Nous tentons tant bien que mal de rattraper le retard du blog mais c’est long… Très long. Pour décompresser, Maxime nous paye les bières en grand seigneur, et Rachel et Lama se joignent à nous pour un petit apéro. Il faut savoir que le pantalon de Sev était à la machine quelques minutes avant leur arrivée. Il est donc obligé de le porter mouillé pour ne pas les accueillir en slip chaussettes. Sympa le mec. Les filles sont super sympas, et une très bonne ambiance règne autour de la table. Quelques blagues fusent, notamment sur un éventuel futur job de Rachel qui nous interpelle. Haha. Autre point intéressant, il se trouve que Rachel est la voisine de Pef, affaire à suivre… Nous laissons Maxime dîner avec les deux demoiselles et rentrons chez Pef. Pâtes-Saumon et dodo (le mec n’a toujours pas l’Internet donc quand il n’y a pas d’alcool c’est plumard direct).
Il est maintenant temps de bouger. La Gaspésie que nous souhaitons visiter est à 10 heures de route, et nous hésitons à relouer une voiture. Hésitation de courte durée, la flemme aidant (ça sent la fin du périple). Nous prévoyons donc une fin de semaine sur Montréal, avec quelques endroits que nous n’avons pas encore visités. Nous commençons notre journée au Dolorama, histoire d’acheter des bombeks et plein de trucs utiles et pas chers pour l’appart de Pef (dont une indispensable cuillère en plastique). Nous prenons ensuite un peu de temps pour redisposer l’appartement (vu qu’on est chez nous) et le frigo qui prenait trop de place dans la petite cuisine finit presque dans la salle de bain. Smart. Nous partons en fin d’après-midi en haut du Mont Royal, que nous avions toujours eu la flemme de grimper jusqu’à présent. Lors de notre petite marche sympathique, nous sommes vraiment impressionnés par le nombre de personnes qui courent dans ce grand parc. Plus sportifs que nous les mecs. L’arrivée en haut du mont nous offre une belle vue sur tout Montréal, c’est sympa. Nous attendons que le soleil se couche pour une petite photo de groupe (attention aux strabismes) :
Le mercredi, le manque de fête se fait sentir. Nous prévoyons donc dès le réveil une veillée, histoire de se remettre dans le bain. Pour ce qui est de l’activité de la journée, nous décidons de nous rendre au parc olympique. Nous y croisons tout d’abord des jeunes de l’équipe de MLS (Major League Soccer) s’entraîner dans ce beau cadre. Les mecs ont un superbe centre d’entrainement, juste à côté de la tour inclinée la plus élevée du monde :
Nous continuons notre balade au jardin botanique, avec tout d’abord l’insectarium dans lequel Pef ne se sent pas du tout à l’aise, puis les jardins japonais, chinois et alpin. C’est super beau et on respire la tranquillité.
Il est enfin temps de picoler, et nous partons acheter le whisky pour rigoler. Finalement, Rachel notre nouvelle copine nous invite chez elle, avec Maxime, Boyan, et la belle Joelle dont on pourrait vite tomber amoureux (faut faire gaffe). On se marre bien, et au final Rachel, Maxime et Boyan sont motivés pour sortir avec nous. Nous partons donc au Flyjin, où le son est super mais l’état des types un peu moins. Chacun fait son petit bonhomme de chemin, et en fin de soirée ça pète un peu… Il en fallait bien une ! Pef rentre donc sans sa chemise à l’appart avec Val, tandis que Sev rentre dormir chez Maxime. Bien bien bien.
La journée du jeudi ne sert pas à grand-chose, avec une balade à Mont Royal pour Val, un passage de Pef chez Ena, et une sieste pour Sev. En revanche, la soirée s’annonce bien. Jeudi soir, les étudiants ont repris les études, objectif Café Campus ! Nous prévoyons large en alcool, histoire d’être sûrs de ne pas être trop shorts. Peut-être une erreur sur ce coup-là. Bref, on rigole bien avec Ena, qui devient même officiellement notre nouvelle copine Facebook, et ce n’est pas rien. Nous sortons malheureusement un peu tard, mais c’est tout de même une belle marrade (au début). Merci à Pierre-François pour son donut bien sucré sur la fin. Beau geste.
Notre dernière journée au Canada se déroulera chez Père François (merci à toi pour ton accueil), avec juste un aller-retour chez le dépanneur en bas de l’immeuble pour acheter un dîner. Une preuve que nous avons bien profité de notre fin de séjour ici. Pour résumer notre passage dans ce beau pays, nous pouvons dire que les Québécois sont super sympas et accueillants, que Montréal donne vachement envie d’y vivre, et qu’il serait temps de faire une pause d’alcool. Merci à tous.
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Canada – Québec
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Canada – Québec
Suite à quelques galères du fait d’un GPS défectueux et une circulation monstre dans le centre de Montréal, nous arrivons à Québec vers 14h. Nous commençons par la visite du bas de Vieux-Québec. Nous débutons par la rue du Petit-Champlain, la place Royale et toutes les petites rues adjacentes.
C’est super mignon, nous comprenons mieux pourquoi c’est classé au patrimoine de l’UNESCO. Après un détour par le marché du vieux port, nous entamons la visite de la partie haute de Vieux-Québec. Nous contournons les fortifications, passons par le parlement et continuons à nous balader vers l’hôtel de ville et la place d’armes. Toutes les ruelles sont super chouettes et il y a plein de choses à voir. Nous y flânerons jusqu’à la tombée de la nuit.
Coup de cœur pour cette ville qui, enneigée, doit vraiment être féérique (genre à Noël avec les décos et tout <3, trop mignon). Le motel que nous avons réservé est situé à une petite dizaine de kilomètres du centre-ville, il s’agit du « Chateauguay ». Surprenant comme nom, surement le karma. Pendant que Val attend dans la voiture à côté du hall d’entrée, Sev va chercher les clefs et régler la note. C’est là qu’il fait la découverte d’un des mecs les plus sympas du monde. Il s’agit de Charles, soixantenaire et québécois pure souche. C’est avec une grande amitié (peut-être même de l’amour ?) qu’il nous surclasse dans une chambre Queen plutôt que dans un petit lit double. Il nous offrira même l’Internet gratuit (au lieu de 5$) si nous postons un avis positif sur Tripadvisor. Sacré Charles. Le motel a la particularité de posséder une piscine et un spa intérieurs. C’est donc une soirée détente qui nous attend où nous pourrons nous caresser en toute tranquillité. Homophobes, s’abstenir de commentaires sur ce paragraphe un peu PD. Merci. Après un petit déjeuner copieux, et notre première évaluation sur Tripadvisor (nous avions promis…), nous partons en direction du parc national de la Jacques Cartier. Situé seulement à 30 minutes de Québec, ce parc est un grand plateau montagneux traversé par une grande vallée glacière. Après un petit tour au centre touristique, nous nous arrêtons pour pique-niquer une salade de pâte du Walmart ultra-dégueulasse, qui nous filera la nausée jusqu’à la fin d’aprèm. Ensuite, nous entamons le sentier des loups, une marche dans la forêt de 11km avec 450m de dénivelé (sportif) qui nous offre deux beaux panoramas de la vallée :
Nous sommes un poil déçus de ne pas y être quelques semaines plus tard, histoire d’apprécier les couleurs orangées à perte de vue. En prime, nous croisons un mec un peu paniqué sur la route : – « Faites attention, je viens de croiser un ours, moi je ne vais pas plus loin ». Nous nous pressons donc afin d’observer la bête, mais le gros toutou a dû se barrer et nous le loupons à 5 minutes près. Shit. Ce sera pour une prochaine fois ! Comme d’habitude avec les randonnées aller-retour, c’est la deuxième partie qui nous fout en l’air. Marcher exactement le même chemin en sens inverse ne nous procure qu’un sentiment de flemme, mais pas le choix. Une fois cette belle expédition respirant le Québec terminée, nous nous rendons directement vers notre auberge à Jonquière, le Gîte du Marquis, tenu par Christine qui est une fille super. Elle est aux petits soins pour nous afin que tout se passe bien, c’est vraiment appréciable. Un micro-ondes est disponible et nous sortons les petits surgelés à 1€ que nous avions trouvé au Walmart le matin. C’est meilleur que le midi mais la quantité n’est pas au rendez-vous. Quelques mauvais choix « bouffe » pour cette journée en somme.
Le lendemain matin, Christine nous prépare un petit déjeuner lorsque nous nous réveillons à 9 heures. Attention le festival, voici un aperçu de ce qui nous est proposé :
C’est prodigieux, le plus beau breakfast de notre périple. C’est donc repus que nous quittons les lieux, en direction du fjord de Saguenay. Nous entamons le sentier de la statue, qui paraît être le plus beau dans le coin. Selon les guides, il offre la plus belle vue du fjord, alors allons-y ! Ça grimpe mine de rien, mais le paysage est cool donc ça va. Nous sommes intrigués par un bruit dans un arbre sur la route, et ce sont deux porcs-épics qui grimpent pour aller faire la sieste. On n’était pas au courant que ces bestioles montaient aux arbres, c’est marrant. Nous poursuivons notre parcours, et après 2km de montée, nous voilà à la Halte Bellevue, qui offre un premier panorama du fjord.
Après cela, nous sommes surpris de devoir descendre pendant 1km (c’est encore un aller-retour, du coup c’est pas bon du tout). Nous arrivons enfin à la statue où s’offre à nous une superbe vue. Ça valait le coup de ne pas s’arrêter en haut, et nous profitons des lieux durant une demi-heure.
Nous déployons les jambes pour rentrer rapidement, mais nous tombons nez à nez avec un serpent en plein milieu du chemin. Petit mais vif, c’est une attraction même si avouons-le, nous flippons un peu. Une fois l’obstacle passé, nous reprenons la voiture direction L’Anse-Saint-Jean, un petit village super sympa dans lequel nous nous baladons durant la fin de l’après-midi. Nous apercevons un autre porc-épic pioncer dans un arbre, ça doit être courant…
Nous prenons ensuite un bac afin de nous rendre à Tadoussac, en espérant voir quelques baleines pendant la traversée. Malheureusement, le temps se gâte un peu et nous ne verrons rien. Après un petit stop dans une épicerie pour les courses du soir, nous arrivons au gîte à Sacré-Coeur-Saguenay. L’hôte est un spécimen québécois, et nous comprenons sans déconner 1 phrase sur 10 de ce qu’il nous raconte. Il se marre beaucoup donc nous rigolons avec lui, mais nous ne savons pas trop pourquoi. Le petit sketch terminé, nous nous lançons en cuistoche, pour le repas des vrais champions : Pâtes crème fraîche poivrons steaks. Le classique. La quantité de bouffe est impressionnante, et il nous faudra quelques heures pour digérer tout ça. Grosse régalade quoi.
Samedi matin, nous nous réveillons aux aurores afin de nous rendre aux Escoumins pour voir les baleines. C’est la fin de saison, et donc ça ne nous coûte pas si cher que ça, c’est plutôt cool. En arrivant à l’agence, c’est un peu la panique, puisque les conditions météorologiques ne sont vraiment pas bonnes pour une sortie en mer. Tout de même motivés avec d’autres étudiants qui ont fait la route de Montréal juste pour ça, nous partons à bord du Zodiac, et pendant 45 minutes, nous en prenons plein la gueule. Le conducteur aperçoit le jet d’eau d’une baleine et nous nous posons un peu. Après une vingtaine de minutes de repérage, nous voyons tous les fameux jets, puis des « petits bouts » de baleines. Le skippeur crie alors « Baleine bleuuuue » avec son plus bel accent. Quelques minutes plus tard, la baleine sort complètement de l’eau, à seulement 20 mètres du bateau. Super impressionnant ! « 20 mètres de longueur, 150 tonnes messieurs dames ». Vu la difficulté à apercevoir une nageoire ou un jet avec toutes les grosses vagues et le peu de bateaux en mer, nous sommes vraiment heureux. Nous pouvons donc rentrer tranquillement rebrousser chemin. Nous arrivons détrempés et pleins de sel, c’est trop cool. Une longue route nous attend pour retourner à Montréal, et comme le temps est pourri, nous ne nous arrêtons pas à Tadoussac pour faire un tour.
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Canada – Montréal
Après 6 heures d’autobus avec WiFi non fonctionnel, nous arrivons en plein downtown de Montréal où nous entendons avec plaisir les accents bien prononcés de nos cousins. Pour contacter Pierre-François (dit Pef, un copain de Vannes) qui vient d’arriver sur Montréal également, nous devons trouver un spot WiFi. Comme d’hab, la solution Mac Do est la seule envisageable. Nous arrivons à nous capter rapidement et nous donnons RDV à l’arrêt de métro Mc Guill. S’en suivent quelques pintes dans un bar irlandais histoire de ne pas perdre le lever de coude. Pef nous raconte un peu son parcours depuis notre départ et nous en faisons de même. Notre serveur attitré est un français ayant totalement intégré l’accent québécois, ça nous fait vraiment peur. Du coup, nous ne savons pas vraiment s’il se fout de notre gueule ou s’il est sympa. Réponse à cette question à notre départ : c’est un chic type car il nous paye des shooters de whisky. Nous quittons Pierre François qui rentre chez sa petite amie canadienne, tandis que de notre côté, nous allons rejoindre un autre pote vannetais (Thom) qui nous héberge gracieusement le temps que nous souhaitons. Il habite en banlieue proche avec sa copine Camille, et lorsque nous débarquons, Thom n’a pas encore fini son service. Il est cuisto dans un des meilleurs restaurants de la ville nommé « les affamés », la classe. Leur appart’ est vraiment stylé, on dirait un petit loft new-yorkais vachement design. Ça nous enchante. Thom finit par débarquer vers minuit, et nous sommes heureux de nous retrouver autour d’une petite bière qu’il nous offre chaleureusement. Pour la petite histoire, de base, nous sommes surtout des potes de piste à la douche, et c’est avec nostalgie que nous ressassons tous ces souvenirs de jaille. Nous apprenons qu’ils ont un autre coloc’ se prénommant Maxime. Au début, nous ne tiltons pas, mais il s’agit en fait d’un autre bonhomme de Vannes que nous connaissions bien il y a quelques années. Plutôt marrant. « Nanard » comme nous l’appelions dans un autre temps rentrera du boulot au petit matin. En effet, il est manager dans un des nightclubs chics de la ville. Les mecs s’en sortent plutôt pas mal ! Pour dormir, les petits loups nous sortent le grand jeu : gros matelas tout neuf dans le salon, un des plus beaux lits de notre périple.
Superbe nuit pour nous deux, ça fait plaisir. Max se lève en même temps que nous, et nous passons une bonne partie de la journée à discuter et jouer à la console. Gros bonheur. Nous allons faire quelques courses dans l’aprèm afin d’acheter un peu de bouffe et d’alcool pour l’apéro du soir. Pef, Cam et Thom nous rejoignent à l’appart en début de soirée et nous lançons les hostilités. Nous sortons au Pandor (le fameux club de Maxime) pour une soirée endiablée. C’est le QG de gens de bonnes familles et ultra blindées, sympa comme ambiance. Malgré tout ce bonheur, les prémices de tensions whyskiennes dirons-nous font leurs premières apparitions. To be continued…
C’est la tête dans le baba mais également avec de bonnes intentions que nous nous levons. Nous préparons l’itinéraire de la journée afin de découvrir Montréal, car il est grand temps d’apprivoiser cette ville que tous les Français idolâtrent. Nous mettons un pied dehors, il pleut des cordes. Allez on reprogramme tout ça pour le lendemain !
Place à présent au grand jour de découverte (avec une météo plus clémente). Nous commençons notre tour par le parc Lafontaine. C’est très représentatif de l’état d’esprit des gens ici. Nous regardons des jeunes filles jouer au baseball (ça fait un peu vicelard mais ce n’est pas notre intention), voyons des gens jouer au tennis, au football, à la pétanque et faire des pique-niques. Relax les mecs.
Nous traversons ensuite le Plateau Mont-Royal pour arriver au parc du même nom. Nous sommes dimanche et les fameux tambours sont de la partie : des dizaines de personnes (dont un nombre impressionnant de clodos et de camés) jouent de la musique et font le spectacle. Nous tombons par hasard sur le « Tour du Québec » qui est une course cycliste professionnelle du circuit mondial, puis Pef nous retrouve afin de continuer la visite avec nous. Nous nous dirigeons à présent vers les quartiers du vieux Montréal et du vieux port. C’est super mignon par ici.
On nous avait prévenus, mais c’est un énorme contraste que de voir une sorte de ville médiévale à seulement quelques minutes de la rue Sainte-Catherine et ses buildings. Sur le chemin du retour, nous achetons une fois de plus de quoi festoyer. En effet, une petite soirée sympa est prévue à l’appart, où Thom et Cam ont invité des potes à eux. Un repas de chef nous est concocté par Thom et Simon, un de ses collègues québécois. Plusieurs personnes se joignent à nous durant la soirée dont Céline et Morgane, deux Vannetaises également… Nous faisons tous connaissance autour de quelques verres, avec une ambiance très sympa.
L’humeur au réveil est très joviale, c’est pourquoi il est décidé d’emblée d’aller se dégourdir les jambes en jouant football au parc La Fontaine. Tels de petits enfants, nous faisons un petit jeu de frappes jusqu’à ce que notre ballon explose. Pas le temps de s’apitoyer, nous débutons instantanément quelques parties de pétanque agréables à souhait. En fin d’aprèm, après toutes ces activités et un petit coup de mou physique, nous décidons d’aller acheter les ingrédients pour nous faire un énorme hachis parmentier. Thom nous fait quelque chose d’exceptionnel, nous sommes aux anges. Cette bonne journée se termine avec quelques trouduc’ et yanof.
L’objectif de la journée est de trouver une voiture à louer pour quelques jours afin d’aller découvrir la région de Québec. En effet, cela fait quelque temps que nous nous branlons le mammouth. Avant cela, nous allons visiter le Quartier latin près de l’université UQAM. Pour cela, nous passons par la rue Sherbrook (que Sev connaitra par cœur de nuit dans peu de temps) et le boulevard Saint-Laurent. Nous empruntons ensuite la rue Sainte-Catherine où la plupart des agences de location de voiture se trouvent. Comme d’hab, elles ont toutes des tarifs totalement différents, allant du simple au triple. Nous décidons d’en réserver une avec l’agence Alamo : une Ford Focus tout équipée. Nous ne sommes pas dépaysés puisqu’il s’agit presque du même modèle que celle de San Francisco. Le départ est prévu pour le lendemain matin, ce qui nous permet de prévoir notre itinéraire sur quatre jours et de réserver tous nos hôtels. Plus question de pioncer dans la bagnole, il commence à faire froid et nous n’en avons pas franchement l’envie. C’est plus de notre âge. Il est temps de faire nos adieux à Thom, Cam que nous ne devrions pas revoir. Même si nous revenons dans le coin d’ici 4/5 jours, ils seront normalement partis à Cuba en vacances. Nous leur adressons (ainsi qu’à Max) une fois de plus un grand merci pour l’accueil. C’était super.
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Canada – Toronto
Nous arrivons à Toronto le lundi 8 septembre par l’opération du Saint-Esprit. En effet, le lyft que nous empruntons à LA de chez Alex à l’aéroport est compliqué. Notre chauffeuse est une actrice en devenir (de 60 ans…) qui n’avance pas très vite. Elle fait une petite pause pour prendre de l’essence tranquille et nous demande de prendre un film avec son téléphone où nous devons raconter notre périple en répondant à ses questions. « Hey guys, what are your names ? Explain me what are you doing since January ? »« Hey, we are Severin and Valentin, we are traveling around the world… ». Ce fut très long. Extrêmement chiante la dame. Elle nous dépose à 9h20 au terminus, qui est l’heure indiquée pour l’embarquement. Nous pensons sincèrement que pour une fois, ça ne va pas le faire. L’hôtesse d’American Airlines nous enregistre en rapide et nous passons tous les postes de sécu en priorité. Nous arrivons en plein embarquement comme des champions et décollons quelques minutes plus tard. Nous sommes dans un état de fatigue lamentable durant le vol, heureusement que celui-ci n’est pas trop long. À notre arrivée, comme nous sommes déjà en milieu d’après-midi, nous choisissons de prendre un hôtel directement à l’aéroport afin de nous reposer. La fiesta de LA a eu raison de notre état physique et mental, et nous restons deux jours à essayer de se requinquer au calme. Ce qui ne fonctionne pas vraiment d’ailleurs.
Nous réservons une auberge dans le centre de Toronto le mercredi, histoire de reprendre le rythme. Nous parcourons l’essentiel des points d’intérêt de la ville sans gros plaisir. En réalité, nous n’apprécions pas vraiment la ville, le temps grisâtre n’aidant pas non plus. En tramway et à pied, nous traversons le Financial District pour aller vers le port et apercevoir le lac Ontario, avant de terminer la journée par la tour CN, le stade de Baseball et les rues marchandes de la ville.
Nous nous réveillons avec la profonde envie de partir au plus vite de Toronto. On enchaine les journées pourries ces temps-ci, il serait temps que ce cercle infernal s’arrête. Nous prévoyons au début d’aller faire une journée aux chutes du Niagara qui ne sont qu’à deux heures de bus, mais après avoir pesé le pour et le contre, nous décidons plutôt d’attraper un autocar pour rallier directement Montréal. Après avoir vu les chutes d’Iguazu, on se dit que nous allons surement gâcher du temps, de l’argent et surtout être déçus (sans compter la flemme). Nous réservons donc notre transport à la va-vite et partons directement de la station de bus.